Ce cauchemar..
Posté : 07 mars 2018, 11:08
Bonjour à toutes,
Je suis mamange de mon petit Timéo depuis le 2 mars 2018. C'est encore tout frais..
J'ai perdu mon petit ange subitement à 19sa.
J'ai commencé par des pertes de sang le mercredi 21 février où l'on m'a détecté un décollement membranaire qui heureusement était stable et à distance du placenta. J'avais pour consigne de rester au repos. Ce qu'on a fait.. la semaine qui suit est assez angoissante pour moi je téléphone souvent à la maternité pour avoir des avis.
Jeudi 1er mars au soir, je ressens quelques contractions mais ne sais pas si elles sont réelles, je décide de consulter avec mon mari. La gynéco de garde me rassure et me dit que TOUT va bien, col bien fermé, petit coeur qui bat bien, décollement stable. Repos strict. De retour à la maison. Je suis rassurée mais continue à avoir des douleurs de plus en plus fréquemment.
Mon mari essaie de m'endormir. Le matin du 2 mars, je décide de téléphoner à la maternité car trop de douleurs. J'ai au téléphone la même gynéco qui me dit que l'on m'a fait trop d'examens en peu de temps et qu'on ne sait pas faire grand chose contre les douleurs. Je peux monter à l'hôpital mais elle me fait comprendre qu'il n'y aura rien de plus pour la douleur. Je décide de rester avec mes douleurs à la maison et dans mes draps qui me rassurent. A ce moment, j'étais à mille lieux de m'imaginer ce qui allait se passer par la suite.
J'appelle ma voisine qui est sage femme qui vérifie que le coeur bat bien et qui s inquiète quand à mon état. Elle me susurre tout doucement que c'est du 50/50, qu elle n'est pas sure de comment cela va se passer, on essaie de faire une séance de relaxation ( mais impossible trop de douleurs). Elle décide de me laisser me reposer quelques minutes pour prendre un autre avis auprès d'une de ses collègues.
12h15, un quart d'heure après qu'elle soit partie, une contraction plus forte encore, je me tord de douleur dans mon lit, je sens quelque chose qui pousse et le pire arrive: mon tout petit sort de mon ventre.... l'horreur, la terreur s'abbat sur moi.. Mon mari est présent, téléphone directement à ma sage femme qui revient d'urgence. Entre temps je nai pas le courage de le prendre dans mes bras, pourtant je le sens qui bouge entre mes jambes. Au fond de moi j'espère qu'il survive. Je pleure, je suis en état de choc. Ma sage femme me rassure, s'occupe de mon petit chat et reste impuissante. Elle pose sa main sur lui comme pour l'apaiser avant qu'ils ne rejoignent les nuages. Je n'en ai pas été capable. Et je m'en veux.
Les médecins tendent à me dire qu'il s'agit d'une infection qui serait remontée au décollement membranaire. L'instinct de survie maternelle a pris le dessus et a expulsé l'infection et donc la poche dans lequel mon tout petit se trouvait.
Je suis dévastée, je reste avec mes questions et mes remords. Je ne l'ai pas pris dans mes bras quand il était encore vivant et je m'en veux. C'était ma première grossesse. Il me manque énormément, je me sens vide, j'avais tellement d'amour à pouvoir lui donner. J'aimerais retourner en arrière.
Pardon pour le roman. Mais j'avais tellement besoin de vous expliquer ma situation.
Mon petit Timéo a rejoint vos petits anges. J'espère qu'ils jouent entre eux et s'amusent comme des petits fous.
Amélie
Je suis mamange de mon petit Timéo depuis le 2 mars 2018. C'est encore tout frais..
J'ai perdu mon petit ange subitement à 19sa.
J'ai commencé par des pertes de sang le mercredi 21 février où l'on m'a détecté un décollement membranaire qui heureusement était stable et à distance du placenta. J'avais pour consigne de rester au repos. Ce qu'on a fait.. la semaine qui suit est assez angoissante pour moi je téléphone souvent à la maternité pour avoir des avis.
Jeudi 1er mars au soir, je ressens quelques contractions mais ne sais pas si elles sont réelles, je décide de consulter avec mon mari. La gynéco de garde me rassure et me dit que TOUT va bien, col bien fermé, petit coeur qui bat bien, décollement stable. Repos strict. De retour à la maison. Je suis rassurée mais continue à avoir des douleurs de plus en plus fréquemment.
Mon mari essaie de m'endormir. Le matin du 2 mars, je décide de téléphoner à la maternité car trop de douleurs. J'ai au téléphone la même gynéco qui me dit que l'on m'a fait trop d'examens en peu de temps et qu'on ne sait pas faire grand chose contre les douleurs. Je peux monter à l'hôpital mais elle me fait comprendre qu'il n'y aura rien de plus pour la douleur. Je décide de rester avec mes douleurs à la maison et dans mes draps qui me rassurent. A ce moment, j'étais à mille lieux de m'imaginer ce qui allait se passer par la suite.
J'appelle ma voisine qui est sage femme qui vérifie que le coeur bat bien et qui s inquiète quand à mon état. Elle me susurre tout doucement que c'est du 50/50, qu elle n'est pas sure de comment cela va se passer, on essaie de faire une séance de relaxation ( mais impossible trop de douleurs). Elle décide de me laisser me reposer quelques minutes pour prendre un autre avis auprès d'une de ses collègues.
12h15, un quart d'heure après qu'elle soit partie, une contraction plus forte encore, je me tord de douleur dans mon lit, je sens quelque chose qui pousse et le pire arrive: mon tout petit sort de mon ventre.... l'horreur, la terreur s'abbat sur moi.. Mon mari est présent, téléphone directement à ma sage femme qui revient d'urgence. Entre temps je nai pas le courage de le prendre dans mes bras, pourtant je le sens qui bouge entre mes jambes. Au fond de moi j'espère qu'il survive. Je pleure, je suis en état de choc. Ma sage femme me rassure, s'occupe de mon petit chat et reste impuissante. Elle pose sa main sur lui comme pour l'apaiser avant qu'ils ne rejoignent les nuages. Je n'en ai pas été capable. Et je m'en veux.
Les médecins tendent à me dire qu'il s'agit d'une infection qui serait remontée au décollement membranaire. L'instinct de survie maternelle a pris le dessus et a expulsé l'infection et donc la poche dans lequel mon tout petit se trouvait.
Je suis dévastée, je reste avec mes questions et mes remords. Je ne l'ai pas pris dans mes bras quand il était encore vivant et je m'en veux. C'était ma première grossesse. Il me manque énormément, je me sens vide, j'avais tellement d'amour à pouvoir lui donner. J'aimerais retourner en arrière.
Pardon pour le roman. Mais j'avais tellement besoin de vous expliquer ma situation.
Mon petit Timéo a rejoint vos petits anges. J'espère qu'ils jouent entre eux et s'amusent comme des petits fous.
Amélie