Eglantine
Posté : 27 octobre 2017, 17:18
Mon Eglantine,
Je ne peux pas dire que ma grossesse à été facile, je t'ai voulue, tu as mis 7 mois à venir te loger en moi,
et dès ce jour je n'ai cessé de m'inquiéter pour toi.
J'avais peur de la fausse couche, j'avais peur que ton petit coeur s'arrête,
Ensuite il y a eu ta nuque un peu épaisse, mais pas trop, et cette peur constante que quelque chose n'aille pas.
Il y a eu le diabète gestationnel, mais peu importe, c'était à moi de le gérer, et tant que tout allait pour toi, le reste ne m'importait pas.
Et puis il y a eu le 11 septembre, le jour de notre échographie morphologique.
Le jour qui a changé notre vie.
J'avais peur de cette écho, j'en avais terriblement peur, comme si j'avais toujours senti que quelque chose n'allait pas.
Le verdict est tombée, et notre monde s'est écroulé.
Nous nous sommes battus pour toi, pour obtenir l'IMG, parce qu'il n'y avait que cette option..
La mort ou la souffrance ? Est-ce vraiment un choix pour des parents ?
Depuis le 11 octobre, jour de ta naissance, de la naissance de notre famille, de l'amputation de notre famille, je ne cesse de penser à toi.
J'en veux au monde entier de t'avoir arraché de mon ventre et de mes bras.
On dit que le temps apaise les douleurs, je n'en doute pas, mais celle-là ne partira plus jamais. Et un jour mon ange, on se retrouvera.
"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé,
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" --- Lamartine
Je ne peux pas dire que ma grossesse à été facile, je t'ai voulue, tu as mis 7 mois à venir te loger en moi,
et dès ce jour je n'ai cessé de m'inquiéter pour toi.
J'avais peur de la fausse couche, j'avais peur que ton petit coeur s'arrête,
Ensuite il y a eu ta nuque un peu épaisse, mais pas trop, et cette peur constante que quelque chose n'aille pas.
Il y a eu le diabète gestationnel, mais peu importe, c'était à moi de le gérer, et tant que tout allait pour toi, le reste ne m'importait pas.
Et puis il y a eu le 11 septembre, le jour de notre échographie morphologique.
Le jour qui a changé notre vie.
J'avais peur de cette écho, j'en avais terriblement peur, comme si j'avais toujours senti que quelque chose n'allait pas.
Le verdict est tombée, et notre monde s'est écroulé.
Nous nous sommes battus pour toi, pour obtenir l'IMG, parce qu'il n'y avait que cette option..
La mort ou la souffrance ? Est-ce vraiment un choix pour des parents ?
Depuis le 11 octobre, jour de ta naissance, de la naissance de notre famille, de l'amputation de notre famille, je ne cesse de penser à toi.
J'en veux au monde entier de t'avoir arraché de mon ventre et de mes bras.
On dit que le temps apaise les douleurs, je n'en doute pas, mais celle-là ne partira plus jamais. Et un jour mon ange, on se retrouvera.
"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé,
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé" --- Lamartine