Re: DPNI et cruelle attente
Posté : 05 juin 2017, 18:04
Bonjour Barbara,
Tu nous lis déjà depuis avant ton accouchement, tu dois donc avoir déjà lu que les jours qui suivent l'IMG sont extrêmement difficiles. Le corps et le coeur sont à vif et réclament à corps et à cri le petit qui est parti.
C'est une période extrême que tu es en train de vivre. Ton mari est un homme, il n'a pas porté la vie et donc, fatalement, ses sentiments quant à votre enfant perdu sont biens différents. Il n'est pas atteint dans sa chair et son corps entier ne se révolte pas contre un accouchement précoce. Il faut accepter cette différence.
Quant à l'oubli qui va peser sur toi, tu auras l'impression qu'il est insurmontable. Mais petit à petit, tu raccrocheras avec certains proches, et ressentira le besoin de leur parler de ta peine et de ta fille. Ton travail de maman va consister désormais à la faire exister, à travers toi et auprès de ceux que tu auras choisi pour parler d'elle.
Enfin, sur la culpabilité, malheureusement je crois que chacune réagissons comme nous pouvons. Je ne ressent personnellement pas de culpabilité aujourd'hui quant à notre décision mais je sais qu'au début je me sentais coupable de ne pas avoir posé plus de question sur les autres possibilités. Mon bébé était il condamné? Aurait il pu vivre? Le handicap sévère mental et moteurs évoqué, que voulait il dire? Pourrait il parler, marcher, manger? C'était oublier, dans ma douleur, que les médecins nous avaient dis ne pas savoir vraiment répondre à nos questions, que pour avoir des réponses sur le degré de gravité il faudrait attendre plusieurs mois. Leur seule certitude était la gravité extrême de son état, qui pour eux était irréversible. Tu vois, dans les moments de grande détresse, on oublie le pourquoi de nos choix car la peine est immense.
Mais le temps, et le travail sur soit, t'apportera un peu de paix, j'en suis sûre. Tu as de belles choses dans ta vie, er bientôt tu pourras à nouveau les voir.
Bon courage dans ces moments.. Et une pensée pour ta petite puce.
Tu nous lis déjà depuis avant ton accouchement, tu dois donc avoir déjà lu que les jours qui suivent l'IMG sont extrêmement difficiles. Le corps et le coeur sont à vif et réclament à corps et à cri le petit qui est parti.
C'est une période extrême que tu es en train de vivre. Ton mari est un homme, il n'a pas porté la vie et donc, fatalement, ses sentiments quant à votre enfant perdu sont biens différents. Il n'est pas atteint dans sa chair et son corps entier ne se révolte pas contre un accouchement précoce. Il faut accepter cette différence.
Quant à l'oubli qui va peser sur toi, tu auras l'impression qu'il est insurmontable. Mais petit à petit, tu raccrocheras avec certains proches, et ressentira le besoin de leur parler de ta peine et de ta fille. Ton travail de maman va consister désormais à la faire exister, à travers toi et auprès de ceux que tu auras choisi pour parler d'elle.
Enfin, sur la culpabilité, malheureusement je crois que chacune réagissons comme nous pouvons. Je ne ressent personnellement pas de culpabilité aujourd'hui quant à notre décision mais je sais qu'au début je me sentais coupable de ne pas avoir posé plus de question sur les autres possibilités. Mon bébé était il condamné? Aurait il pu vivre? Le handicap sévère mental et moteurs évoqué, que voulait il dire? Pourrait il parler, marcher, manger? C'était oublier, dans ma douleur, que les médecins nous avaient dis ne pas savoir vraiment répondre à nos questions, que pour avoir des réponses sur le degré de gravité il faudrait attendre plusieurs mois. Leur seule certitude était la gravité extrême de son état, qui pour eux était irréversible. Tu vois, dans les moments de grande détresse, on oublie le pourquoi de nos choix car la peine est immense.
Mais le temps, et le travail sur soit, t'apportera un peu de paix, j'en suis sûre. Tu as de belles choses dans ta vie, er bientôt tu pourras à nouveau les voir.
Bon courage dans ces moments.. Et une pensée pour ta petite puce.