Sarah Victoria a écrit : ↑14 janvier 2021, 11:11
Merci pour ton témoignage.
Je me dis que je ne suis qu’au début de ce lourd chemin que tu empruntes depuis 11 mois, hier cela faisait 2 semaines que nous avons perdu notre fille. 30 décembre 2020. Ma petite fille qui devait naître en février 2021, pour qui nous nous sommes battus depuis mi octobre et la découverte de la hernie diaphragmatique qu’on n’allait pas réussir à combattre.
Tes mots et surtout ta souffrance résonnent en moi.
Elle me manque si terriblement, je me sens si vide sans son petit cœur qui battait en moi, sans le contact de sa peau si douce à la naissance.
Je ressens cette peine dont tu parles, le ressenti face au monde, aux autres...
je voudrais tant pouvoir revivre cette grossesse dans cette maudit échographie du T2 qui a été comme un effondrement effroyable dans nos vie.
Ma petite fille chérie, parfaite, ces deux heures passées avec toi dans mes bras ont dû certainement être les moments les plus forts de toute ma vie et puis ont laissé place à une douleur si aiguë.
Bonjour Sarah Victoria.
Je comprends ta peine. Cela paraît étonnant mais comme tu peux le voir au fur et à mesure des mois, il est possible de se sentir plus apaisé. C'est la raison pour laquelle écrire chaque mois me permet de voir l'évolution, et si cela peut permettre à d'autres d'avoir de l'espoir, alors j'aurais réussi.
Bon courage.
Alexia
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Oui et puis nos anges restent en et autour de nous. Je l’espère. Merci en tout cas.
Nous venons d’apprendre que notre petite fille allait s’envoler aujourd’hui, elle vient de quitter l’hôpital. Ça refait l’effet d’une bombe, je suffoque. Je me remets à questionner toutes les étapes, nos décisions. J’ai tant de peine.
À ma petite fille Victoria, qui me manque cruellement.
À notre petite fille, notre petite puce, partie trop tôt à 32 SA, le 30 décembre 2020. Tu nous manques tellement
À Raphaël, venu réchauffer nos coeurs le 5 décembre 2021. Merci d’être là avec nous, de nous donner tant d’amour. On t’aime tant
Ma chère toute petite fille,
Tu auras remarqué que ce mois-ci, contrairement à tous les autres, j'ai décidé non pas de t'écrire le jour de ta naissance, mais bien le 13, jour où tu es réellement partie. Jusqu'à présent, ces deux journées étaient pour moi la même, bonnet blanc et blanc bonnet. Mais non. Tu es venue au monde le 12 février, pour en repartir le 13 février.
Tu as 24h pour toujours.
Les 24h les plus tumultueuses, troublées et indescriptibles qui m'aient été données de vivre dans ma vie.
Cela fait donc 365 jours que je me lève chaque jour, espérant te voir. T'imaginant grandir. Faire du 4 pattes. Commencer à te mettre debout et me rendre compte que toute la décoration de la maison est à ta portée et donc potentiellement dangereuse.
365 premiers jours.
Le premier cycle sans toi. Les 4 premières saisons sans toi. Le premier Noël sans toi. Ma première fête des mères sans toi. Sa première fête des pères sans toi.
Et pour tes 1 an, cette tempête dans notre département qui a gelé tout le paysage en l'espace d'une nuit.
On sait que c'est toi, pas la peine de nous le cacher.
Tu as gelé notre vie.
Aujourd'hui, le soleil revient un peu, et la glace commence à fondre.
Je sais qu'à l'image de la météo, nos cœurs et nos vies sont capables de repartir, malgré la couche de glace qui nous enveloppe.
Que même si j'ai parfois été anesthésiée, parfois pas, la vie va reprendre son cours.
2020 aurait dû être notre meilleure année. Je t'en prie, prouve moi que d'autres années peuvent s'avérer merveilleuses. Montre-moi que le meilleur est avenir.
Pour toi, qui n'a connu que la chaleur de mon corps, merci pour ce froid glacial qui s'est abattu en nous, chez nous, qui a duré 366 jours. Ils étaient nécessaires pour mieux nous réchauffer dans les jours à venir.
On se retrouvera.
Merci ma J. Merci la magie.
À bientôt,
Maman.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Bonjour ma fille du Ciel.
Comment vas-tu ?
Es-tu fière de tes parents, pour le chemin accompli depuis ces 13 mois ?
Tu nous as permis d'avoir ton petit frère auprès de nous, 13 mois après toi, après la vie que nous aurions pu vivre.
Quand je le vois, je ne peux évidemment pas m'empêcher de me demander comment tu aurais été, toi ?
Mais je sais que ces questionnements sont vains, sans réponse adaptée, et que je me perdrais à nouveau si je devais revenir dans la spirale infernale du "Et si ?"
La vie n'est pas très facile en ce moment, tu dois le sentir.
D'ici trop peu de temps, ta mamie partira te rejoindre. Elle s'occupera bien de toi, tu le sais et nous le savons aussi. Elle n'aura probablement pas la possibilité de s'occuper de ton frère.
Tellement d'épreuves en si peu de temps, pour deux seules personnes.
Dans ces tumultes, il est clair que Scara.B. est celui qui va nous tirer vers le haut. Il ne le sait pas consciemment, mais il va nous sauver. Il va nous obliger à nous relever toujours un peu plus. Il est notre lumière au bout du tunnel.
Le fait qu'il soit en vie, et pas toi, ne change rien à l'amour que je te porte et que je continuerai de te porter dans les années à venir. On n'a qu'une fois la chance d'avoir son premier enfant, et tu es cette chance. Tu le resteras toujours pour toujours.
Continue de bien veiller sur nous, et ceux qui nous entourent.
Je t'aime.
Maman
Alexia.
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"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Bonjour Ma Fille.
Je prends enfin un moment pour t'écrire. Non pas pour penser à toi, ça, je le fais n'importe quand. Aucun moment n'est plus propice qu'un autre, pour penser à son enfant.
Comme tu le vois sûrement, nous sommes bien occupés avec ton papa. Ton petit frère demande beaucoup d'attention, il a sûrement senti que nous avions des carences affectives. Tout ce que nous n'avons pas pu te donner, nous lui donnons. Cela ne nous empêche pas de penser à toi, de parler de toi. Nous lui parlons de sa grande sœur. Nous lui disons qu'il comprendra mieux, quand il sera plus grand. Mais je me refuse de ne pas t'évoquer sous prétexte qu'il est avec nous.
Pourtant, je me surprends parfois à ne pas penser à toi chaque jour. Je le sais car, a contrario, quand je pense à toi, ou à nos douloureux moments, je suis comme déconnecté de ma vie. Alors qu'auparavant, c'était plutôt l'inverse qui se produisait. Je ne t'oublie évidemment pas. Tu as fait de moi une mère, mais aujourd'hui je suis une maman. Je fais la différence aujourd'hui.
Je t'aime, tout comme j'aime ton frère.
Je souffre de me demander si tu aurais été plus, ou moins que lui. Si tu lui aurais ressemblé. Si j'aurais été si patiente et dévouée, si tu n'avais pas disparue.
Oh oui, j'ai voulu te donner un frère ou une sœur bien sûr, mais je ne pensais pas que la maternité était si difficile, avec ou sans enfant vivant à ses côtés. Car oui, tout est différent aujourd'hui, mais tout n'est pas plus simple pour autant. Mais je sais que ce n'est que temporaire... alors que la douleur du vide que tu nous infliges, elle, n'est pas temporaire. Je l'apprivoise peu à peu, je m'en accommode, la vie me fait "oublier", je pense à d'autres choses. Mais tu ne me quittes jamais.
J'ai la sensation que l'arrivée de ton frère te rend encore plus légitime dans la famille. Tu es sa sœur. Nous avons une fille. Nous avons eu une fille, un jour. Je parle de voir avec plus d'assurance, je t'affirme comme étant mon enfant. Pas juste "une enfant".
Pas de doute désormais, ton frère et toi, vous êtes les deux parties d'un ensemble.
J'ai la gorge qui commence à se serrer, vers la fin de ces pensées. Je préfère essayer de garder de douces pensées de nous, plutôt que de sombrer une fois de plus dans les méandres du chagrin.
J'espère que tu t'amuses bien avec mamie Jojo.
Vous nous manquez toutes les deux, mais je suis apaisée de ne pas te savoir seule. Ton papa aussi, je pense.
On t'aime, tu nous manqueras toujours.
Maman.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Bonjour ma fille.
Je sais, je ne t'ai pas écrit le 12, comme d'habitude.
J'aurais eu le temps.
J'aurais pu le faire.
Mais je ne l'ai pas fait.
L'idée m'a traversé l'esprit, mais je n'ai pas fait aboutir cette idée.
Non pas que je n'en ai pas envie mais... que dire de plus, que tout ce que je t'ai déjà dit depuis 15 mois ?
Je me demande toujours à quoi tu ressemblerais, aujourd'hui. J'ai déjà beaucoup de mal à me souvenir de ton visage.
Quand je vois ton petit frère, je me dis parfois qu'il ne devrait pas être là. Que cela devrait être toi. Que je regrette que ce ne soit pas toi. Je me sens coupable lorsque j'ai la sensation de t'aimer plus que lui, malgré ton absence.
Quand je vois ton petit frère, je me dis que tu nous as offert la possibilité de l'avoir auprès de nous et je mesure cette chance. J'ai l'impression de te trahir lorsque je sens l'amour que je porte à ce deuxième enfant.
Quand je vois ton petit frère, il y a tous ces sentiments qui se mêlent les uns aux autres, parfois l'un prend le dessus sur l'autre.
Je ne sais pas trop comment me positionner.
Hier, on m'a dit "Je vois que vous avez deux enfants, J. et B." Je t'ai imaginé avec lui, dans notre maison. C'était beau. C'était douloureux. Cela n'existe pas et cela n'existera jamais.
Je fais du mieux que je peux.
"Un peu comme une mère préfère son plus fragile enfant."
A bientôt.
Je t'aime.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Nous sommes le 31 mai 2021.
Il y a 1 an, j'ai fait le pari avec une amie de faire un point. Sur ma vie. Sur le chemin parcouru depuis la mort de ma douce et tendre fille.
Il y a 1 an, j'espérais retomber enceinte, n'y croyant que très modérément puisque les mois filaient sans que les tests de grossesse ne soient positifs. Et surtout parce que mon caractère ne me permet pas vraiment d'être une personne optimiste, parfois même pas réaliste.
On s'est lancé ce pari, avec l'espoir en fond, avec des doutes au premier plan. Parce que non, je ne voulais pas trop croire que, l'année d'après, j'irai mieux. Que mon moral serait tout à fait différent.
Alors, c'est quoi la vérité ?
Déjà, les espoirs d'une nouvelle grossesse ont été entendus puisque j'écris ces mots actuellement avec mon fils qui me dort dessus. De par le fait, les choses ont forcément évoluées.
Est-ce que je vais mieux pour autant ?
La réponse n'est clairement pas tranchée.
J'ai mon fils, c'est vrai. Je l'aime oui.
Mais ce n'est pas ma fille. Et on va pas se mentir... je veux ma fille à mes côtés. Rien n'a changé de ce point de vue là : je souffre toujours d'un manque que je n'arriverai jamais à combler, même lorsque le moral est meilleur. Oui, quand je vais bien, je peux me surprendre à ne pas trop y penser, ou du moins ne pas être aussi affectée. Mais là non plus, on va pas se mentir : je suis bien loin d'avoir un moral à toutes épreuves.
Un enfant vivant, ce n'est pas que la dolce vita. C'est aussi et surtout, dans mon cas, un vrai chemin de croix.
Je suis fatiguée, comme l'année dernière.
Je suis triste, comme l'année dernière.
Je ne me sens pas comblée, comme l'année dernière.
Je ne me sens pas comprise, comme l'année dernière.
Je culpabilise de ne pas savoir quoi faire pour mon enfant, comme l'année dernière.
Finalement, en effet, la situation est différente. Mais je ne me sens pas forcément mieux.
Je ne sais pas si c'est parce que j'espérais que ce nouvel enfant fasse disparaître ma J., ou si parce que la maternité est réellement un enfer dont personne ne parle.
Je ne suis pas seule dans la galère, comme l'année dernière.
Mais, les jours où tout va bien, alors il y a une émotion qui m'habite et que je ne connaissais pas : je suis heureuse d'être leur maman.
Alors ma vie aujourd'hui, c'est beaucoup d'émotions identiques, pour des raisons bien différentes.
Mais par moments, si cela s'atténue voire disparaît, c'est bien parce qu'il est là. Il me sourit. Et c'était exactement ce que je voulais.
Alors ma chère amie F., voilà 1 an que nous avons commencé à traverser l'enfer ensemble.
Nous allons continuer.
À dans 1 an.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
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16 mois
16 mois
16 mois
Comment est-ce possible que l'on atteigne prochainement une année et demie de toi, sans toi ?
Je me rappelle que l'année dernière, à la même époque, j'avais eu un soubresaut de mieux-être qui m'avait donné la motivation et le courage de reprendre le travail. C'est aussi ce qui m'a peut-être permis de retomber enceinte puisque voilà 1 an que ton petit frère s'est logé dans la seule demeure accueillante que tu aies eu.
Mais cette année, même époque, je suis bien loin de ce regain de vitalité. Pourtant, tous les feux sont au vert : bonne forme, bonne santé, un enfant en vie...
Mais non. Là, maintenant, tu me manques à m'en briser à nouveau le cœur, le même que j'ai eu tant de mal à colmater. Les brèches s'ouvrent de nouveau.
Où es-tu ?
Pourquoi n'es-tu pas là ?
Pourquoi lui, il est là, et pas toi ? C'est toi que je veux !
Je les hais, tous et toutes d'attendre, d'accueillir et d'avoir leur petite fille à leurs cotés. Ne seras-tu jamais la seule petite fille que j'aurais ?
J'ai envie de m'enfuir d'ici, de cet environnement, de ces gens, de ma vie. Mais en réalité, ce que je veux fuir c'est la vérité, c'est ta perte, ta mort. Ton absence. Mon chagrin. Même ailleurs, je ne pourrais pas aller mieux, tu me hantes. Je t'abrite toujours et quand tu décides de mettre le feu en moi, il n'en ressort que des larmes et un gouffre. Quand vas-tu cesser de me faire si mal ? Quand vas-tu t'estomper ? Quand vas-tu devenir qu'une vague information ?
Je t'en veux, je te déteste de m'avoir laissé sans toi, d'être partie sans même me prévenir, de m'avoir abandonné avec ce trou dans ma poitrine qui ne se ferme pas et qui nécrose mon âme. Tu me détruis.
"Les monstres existent, les fantômes aussi. Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent."
Tu me détruis tellement que je ne peux plus penser comme je t'aime. Comment aimer si fort quand on souffre autant ? Antinomique. Paradoxal. Insensé.
Je te hais. Et je t'aime.
Rendez-moi ma fille.
Reviens. Dis-moi que ce n'était que passager.
Je t'attendais.
Je t'attends encore.
Je t'attends toujours.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Ma fille chérie,
Ce soir, avec stupeur, je m'aperçois que ce mois-ci, je n'ai rien écrit pour toi.
D'un coup, je me suis demandé quelle date nous étions. Le 12 est passé depuis une semaine. Une semaine.
Avant, une semaine représentait les abysses.
Et là... une semaine de... rien ?
Est-ce que j'ai culpabilisé en me rendant compte de mon oubli ? Eh bien... Non.
Pas le moins du monde.
Je ne t'oublie pas. Jamais.
Notre première journée à la mer de l'année, samedi dernier, j'ai pensé à toi. Parce que tu aurais dû te tenir à mes côtés. Et tu m'as manqué, furtivement. Mais tu m'as manqué, quand même.
Mais non, je ne culpabilise pas ce soir de ne pas t'avoir écrit. Cela ne signifie rien. Je n'en avais juste pas besoin.
Je ne dis pas que je n'en ai plus besoin, ça non.
Mais là, je n'en ai pas eu besoin.
Et c'est une sensation légère.
Même ta mamie ne m'a rien envoyé pour toi, ce jour-là.
Ne m'en veux pas de réapprendre à vivre sans toi.
Ce n'est que temporaire, je sais qu'il y aura toujours des moins bons moments pour moi. Mais les moments d'apaisement, bien que temporaires, s'étirent.
Je te dis à bientôt.
Je t'aime.
Maman.
Alexia.
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"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021
Ma petite fille,
Voilà. Tu as déjà 1 an et demi...
Je sais bien que ce n'est que le début de notre vie sans toi. Je m'y fais doucement, avec des moments d'apaisement qui durent de plus en plus longtemps. Mais quand ton absence me frappe, elle fait plus mal. Plus je retrouve la paix, plus les moments difficiles sont durs à encaisser. On s'adapte vite à une vie sans heurts.
Cet été, contrairement à l'été dernier, nous sommes partis en amoureux avec ton papa et nous avons laissés ton frère à garder avec mamie. Nous sommes donc un couple en vacances, mais nous savons que nous avons notre enfant qui nous attend chez nous. Il ne te remplace pas, jamais. Mais il nous aide à avoir ce vrai rôle de parents que nous voulions. Vous avez ainsi deux places bien distinctes. Tu as fait de nous des parents. Il fait de nous un papa et une maman.
J'ai pensé à toi à chaque seconde. Je t'ai vu dans toutes les plumes blanches. Dans tous les nuages. Dans tous les papillons. Je t'imagine partout. Parce que tu es partie, tu es partout.
Veille bien sur nous.
Maman.
Alexia.
MFIU en cours d'accouchement : ma Coccinelle 2020 décédée à sa naissance.
"Seigneur, fais moi un arc-en-ciel, je le ferais briller sur ma mère." : petit Scarabée 2021