
Le lendemain, nous nous sommes rendus chez la pédiatre pour avoir des informations sur le lait en poudre indiqué pour lui afin d' en avoir une boîte à la maison, si nécessaire. J'ai lu énormément d'information sur l'allaitement en tirant son lait car la pédiatre pensait que je ne pourrais pas fonctionner ainsi sur le long terme. Elle se trompait. J'ai essayé de remettre mon fils au sein régulièrement mais il se mettait à chaque fois à pleurer. Donc nous avons fonctionné à 2, jour et nuit. Pendant que papa donnait le biberon, je tirais mon lait pour le biberon suivant.
Quelques jours après sa naissance, nous sommes allés chez une ostéopathe qui nous a expliqué qu'il était né avec une sorte de gros torticolis dû à sa position très basse pendant plusieurs semaines lors de ma grossesse. Elle l'a manipulé pour le soulager. Après deux ou trois séances, elle nous a annoncé que nous pouvions le remettre au sein et qu'il devrait le prendre (plusieurs semaines après sa naissance). Elle avait bel et bien raison. Le problème qui s'est posé, c'est qu'il devait fournir beaucoup plus d'efforts pour arriver à téter. Alors il s'endormait à chaque fois. Nous avons donc poursuivi avec le tire-lait jusqu'à ce que je recommence à travailler. Là, j'ai continué à tirer mon lit une ou deux fois par jour. J'avais également fait du stock au congélateur car on peut congeler le lait sans problème. Il existe du matériel stérile bien fait pour ça.
Je garde un excellent souvenir des quelques fois où j'ai pu l'allaiter naturellement au sein après qu'il ait été débloqué au niveau cervical. Je ne regrette pas le choix que nous avons fait même si c'était fatigant pour les deux parents.
Pour Michelangelo, j'avais également prévu l'allaitement.
Quand on est convaincu que c'est le choix qui nous convient, c'est vraiment des moments "bonheur".