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Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 27 mars 2017, 23:37
par Anne2017
Quelle misère, oser tenir ce genre de propos...

Je sais que c'est dur d'entendre ça. Surtout quand on se sent fragile, et pas en capacité de se défendre.

Un jour tu auras la force de répondre ce qu'il faut. Pour défendre tes bébés, et pour toi.

Courage !

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 00:16
par Hannaya
Mon étoile, C'est clair que ce qu'a fait ton beau frère ça n'a se fait pas.. Comment on peut dire ça ?? C'est un raisonnement bidon en plus...

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 00:24
par Anne2017
Je confirme

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 09:15
par Mon étoile...
Aujourd'hui je ne peux plus l accueillir chez moi. Je ne peux plus lui parler. Il a essayé de discuter parce qu il me dit je te sens distante. Et encore je n ai pas tt dit, je pourrai écrire 1 livre...
J ai dit tout ce que j avais à lui dire et maintenant terminé. Il a tellement éte loin que je ne suis pas sur de réussir à atténuer la haine que j ai contre lui.
La phrase qui m a achevé et qui peut paraître bête pour certains c est par rapport à nos tatouages. Nous avons fait le mm tatouage av mon compagnon. Le k de Kiara et 4 étoiles partant du k pour représenter les autres lettres. Mon compagnon et son frère sont d origine italienne et mon homme supporte m équipe de foot de Italie. Ils ont 4 étoiles sur leur maillot. La phrase à été c est top tu vas avoir les étoiles de l italie sur ton bras. Et là je n ai pas pu me contenir. Il me répond je rigole. Heuuu il y a des sujets av lesquels tu peux rire et d autres pas. Et celui là en l occurrence tu ne peux pas. Pour qu il se rende compte je lui ai mis la photo de ma fille sous les yeux et je lui ai dit tes 4 étoiles de l Italie c est ça. Je ne sais mm pas si il a réagi.
La vie est bizarre, ce week-end, le samedi 1er nous fêtons en famille les 1 an de mon doudou et les 60 ans de ma maman et le lundi nous serons au cimetière pour les 2 ans de mon amour.
Dc oui d après son raisonnement personne d entre nous n aurai du faire connaissance de nos bébés partis ou en vie selon la situation. Ça me rend triste pour mon compagnon parce que maintenant qd il veut voir son frère ce n est pas chez moi mais pour le moment je n y arrive pas.
Facile à dire mais ne laissez pas les gens vous enfoncez 1 peu plus av des réflexions irréfléchies... c est notre parcours à nous et seulement nous pouvons comprendre cette souffrance. En tous cas ça fait du bien de lâcher ce truc, le beau frère est devenu sujet tabu à la maison..

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 09:32
par Anne2017
C'est important de ne pas encaisser et encaisser sans rien dire. Le temps et peut être de la compréhension de sa part aiderons peut être à stabiliser cette situation, en tous cas aujourd'hui c'est bien de ne pas avoir gardé sur la patate les blessures qu'on t'infligeait.

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 09:59
par Natange
C'est dur de lire qu'à ta peine déjà bien grande, tu doives faire face à ce genre de personne. Même si je peux admettre que pour quelqu'un qui n'a pas vécu un deuil périnatal, il est difficile de comprendre ce que nous ressentons pour nos enfants, il y a tout de même des limites dans ce qu'ils peuvent dire. D'autant plus qu'il semble se rendre compte que ça te touche et qu'il continue à appuyer là où ça fait mal. Tu as raison de garder cette personne à distance. Tu n'as pas besoin de ça en plus sur les épaules pour le moment.

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 11:03
par -Marie-
Salut les filles,

Il y avait un post sur l'ancien forum qui s'appelait "poubelles à faux pas et phrases blessantes" (ou un truc dans le style ;) ) qui irait bien avec tout ce que vous racontez... C'est terrible de voir à quel point les gens ne réfléchissent pas avant de parler. Je pense qu'après il faut arriver à distinguer les vrais faux pas, c'est-à-dire ce que les gens disent de blessant mais sans le vouloir, de ce qui est vraiment dit consciemment. Une personne qui est pourtant une bonne amie et qui plus est était enceinte en même temps que moi avec un même terme (à une semaine près) m'a dit au bout d'un an qu'il était temps que je fasse mon deuil et que j'avance... dur dur... je crois qu'elle n'a jamais compris que j'avais perdu un BEBE.. Une sage-femme aussi à la maternité le lendemain de l'accouchement m'a dit qu'au moins, nous, on avait de la chance (!) car ce n'était pas un problème génétique et donc moins de risque à la prochaine grossesse. M'entendre dire que j'avais de la chance a été très dur...
Je pense que c'est notre lot maintenant de vivre avec ce genre de remarque / réflexion de la part de l'entourage. Il faut arriver à vivre avec (et à s'éloigner des gens qui sont vraiment trop "néfaste"). Des amis (qui ne le sont plus aujourd'hui) ont eu un petit garçon l'année dernière. On a été les voir chez eux après la naissance et le père était très fier de montrer toute la chambre qu'ils avaient faite pour leur mec, en n'arrêtant pas de mettre l'accent sur le fait que c'était leur petit homme, leur mec, etc. ça m'a vraiment fait mal qu'ils ne percutent pas une seconde que nous, on n'avait pas eu notre petit gars bien vivant à la maison...
Comme toi Mon Etoile, j'en aurais encore plein à raconter !
En tout cas, ça fait du bien de vider son sac un peu (ça faisait longtemps !). Désolée du roman !

Tout ça pour dire qu'il faut faire ce qui vous semble le mieux pour vous. Hannaya, fais ce qui te semble le plus important pour TOI et ton mec. Ce qu'il faut, c'est que toi tu sois en accord avec tes choix.

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 11:33
par Natange
Pour le moment, le "pire" truc qu'on a dit et honnêtement, ça ne m'a pas touchée, c'est mon directeur qui a dit à ma maman que c'était certainement le destin car un des parents ne voulait pas de second enfant. Tout ça parce que mon compagnon, après la naissance de mon premier, ne se voyait pas avoir un deuxième. Comme si j'avais fait mon deuxième enfant dans le dos de mon compagnon. Deux ans se sont écoulés entre la naissance du premier et les essais pour le deuxième. Ca réflexion est tellement stupide. Je me demande bien comment il "justifie" ma première fausse couche survenue avant la naissance de mon aîné....

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 11:51
par Hannaya
Pffff c'est lamentable de te tenir de tels propos... Notre peine n'est pas respectée... Et comparer les tatouages à un truc de foot... Je crois que j'aurais pété un plomb..(en plus je ne supporte pas ce sport, mais ça ça n'engage que moi)
Je ne comprends pas pourquoi la vie nous fait ça.. Ça ne devrait jamais être comme ça ! Je suis tellement en colère après la vie et la maladie... Je me souviens la fille d'une bonne amie qui demandait "mais pourquoi dieu il met des bébés malades dans le ventre ?" elle est toute chou.
Aujourd'hui le moral n'est pas là... Puis j'ai entendu une chanson tellement parlante, elle représente exactement tout ça...

Re: Quand la nf1 s'en mêle

Posté : 28 mars 2017, 11:54
par Anne2017
-Marie- a écrit :Une sage-femme aussi à la maternité le lendemain de l'accouchement m'a dit qu'au moins, nous, on avait de la chance (!) car ce n'était pas un problème génétique et donc moins de risque à la prochaine grossesse. M'entendre dire que j'avais de la chance a été très dur..
Je pense que les personnes n'imaginent pas quel point on peut être à vif.

Car objectivement, dans le malheur il.y à des degrés et savoir qu'on souffre avec de grandes chances que cela se reproduise, car cause génétique, est une souffrance supplémentaire. Effectivement le mot était maladroit mais elle n'avait pas tord. Seulement il vient mal à propos, c'est ne pas comprendre que la souffrance est au delà de la raison.

Beaucoup de gens commettent des boulettes avec des mots anodins, car ils n'imaginent pas que chaque mot peut être une agression quand on souffre. Quand la peau est à vif, un simple frolement fait beaucoup souffrir.

D'autres sont des gens malveillants et là effectivement il faut les zapper.

Il y a enfin une choses que beaucoup de gens ne savent pas faire, c'est se taire. Juste dire "je ne sais pas quoi dire pour toi, pour te soutenir, alors je suis juste présent en silence."

J'espère ne jamais blesser quelqu'un par incompréhension ou mégarde, comme nous pouvons l'être parfois.