Forum de l'association Petite Émilie

Bonsoir a toute

moi jai eu mon img le 22 juin 2015. Ma fille Ambre es parti. C etai un petit bébé de 520g pour 23cm.
Je suis passer par toute les etapes du bébé espoir en l acceptation en passant par la colère le deni la peur l angoisse. J'ai beaucoup parler de ma fille avec ma belle mère car c etai la seul qui acceptai de m'en parler. Jai vecu ma première grossesse super mal vut le résultat pour ma fille. J'ai été suivit psychologiquement et j attend toujours d avoir une place dand un groupe de parole. Mais j en aurai eu besoin quand elle es partit.
Je ne pensais pas retombé enceinte très rapidement mais voilà cet arriver. Je suis bientôt a 8sa. Je vit ma grossesse dans l angoisse et la peur. Mais voila bébé espoir es lat et je doit prendre soin de lui ou elle comme je le peux.
J attend la suite, et je pense que la ou j engoisserai le mieux sa sera pour mon echo premorphologie en janvier et l echo morphologie en fevrier.


voila j espere avoir pu vous donner quelque conseil.
en esperant que sa vous aident


virginie mamange d Ambre img a 24 le 22/06/3015

Bonjour à toutes,

Vos posts me parlent beaucoup... Je lis le forum depuis quelques temps déjà et je participe aujourd'hui parce que je m'en sens enfin capable. J'ai eu une IMG en septembre cette année, à 24 semaines.

Je suis actuellement en congé, j'ai hésité à le prendre puis finalement j'ai compris que j'en aurais vraiment besoin. Durant cette période j'aurais à organiser de nouveaux rdv médicaux pour la PMA, en décembre il y a Noël, puis ensuite il y aura la date d'accouchement prévue .... Comme mon congé 'englobe' ces moments délicats, je me dis que cette période chez moi me servira à passer le plus dur.

Je te rejoins Catherine13 sur la sensation de montagne russe émotionnel. Il y a des jours où j'ai l'impression d'aller bien, d'être vraiment en forme, de penser à l'avenir positivement, de reprendre ma vie et mes petits soucis (comme toi Charlotte j'ai pensé à me réabonner à ma box beauté ), du coup limite ça me culpabilise d'aller bien puisqu'il n'est plus là. Et parfois mon ascenseur émotionnel m'emmène au 6ème sous-sol. Il était tellement attendu... je patiente depuis tellement longtemps. Pourquoi moi, comment aborder la grossesse suivante sans devenir une boule d'angoisse ambulante, quelle tuile va encore me tomber dessus, comment penser à autre chose, aurais-je la force de supporter une autre épreuve me privant (encore) de ce que je souhaite le plus au monde, comment vivre ma peine et mes angoisses au quotidien face à mon mari ? etc...

Voilà pour le volet émotions, Ophma !

Pour la partie "poids", ben pour ma part c'est bofbof.
Je ne rentre plus dans mes pantalons d'avant, mais je refuse de m'acheter des pantalons plus grands.
Psychologiquement, je n'y arrive pas : mes pantalons plus grands c'était mes pantalons de grossesse...donc je tourne avec 2 vieux jeans du coup
J'ai vraiment besoin de perdre ces kilos, mais ça prend du temps... surtout que mon mari surveille ce que je mange (c'est sa surveillance globale de mon état)...

C'est vrai que le soutien de l'entourage compte beaucoup... moi j'ai un pilier familial sur qui m'appuyer.
Mais cela ne me suffit pas... "Maman de Jonas" tu as la chance d'en parler beaucoup avec ton mari, et d'avoir une patate extraordinaire !
Pour moi c'est différent. Je sens bien que mon mari voudrait que j'avance ... il va se dire que je ressasse, que ça ne va pas aider à se remettre en selle, etc. Puis les hommes réagissent différemment. J'ai essayé la psy de l'hopital 2 fois, avant et après. Ce n'est pas mon truc pour le moment.

J'ai acheté un bouquin qui m'aide beaucoup. L'auteur ne tombe pas dans le pathos, dans l'analyse psy hyper longue etc. Simple, efficace, il aborde de nombreux aspects du deuil et apporte des éléments de réponse à tout ce qui entoure l'épreuve que nous traversons. Un passage par exemple m'a beaucoup touché parce qu'il parle de la relation avec sa propre mère. La manière dont elle réagit face aux évènements nous touche forcément et nous renvoie à cette relation mère-enfant (enfin, c'est mieux dit dans le bouquin!) ça m'a forcément parlé puisque ma mère est aux abonnés absents concernant le réconfort...Ce bouquin me fait chialer toutes les 2 pages mais je le lis quand je suis seule, un peu tous les jours. J'ai besoin d'avoir ce temps pour moi, de lire les témoignages des autres couples. Je peux filer les réf. du bouquin si cela intéresse quelqu'un.

En tout cas, j'envie celles qui arrivent à se motiver, rebondir.... venir apporter votre soutien ici c'est vraiment top !

Bonjour FlagadaJones,

Tout d'abord, je suis désolée de t'accueillir sur ce forum.

Je te rejoins au sujet de la culpabilité. Je m'en veux d'aller "bien" alors que ma princesse n'est plus là. La DPA était mi-novembre et depuis que cette date est passée, je me sens un peu mieux.

En ce qui concerne une prochaine grossesse, ce n'est pas encore à l'ordre du jour pour moi. Le premier mois après mon IMG, j'avais l'impression que je devais vite retomber enceinte pour aller mieux. Les deux mois suivants, rien que l'idée de retomber enceinte me donnait des sueurs froides et maintenant, cela me stresse un peu moins mais je ne suis pas encore prête à franchir le pas.

La psy de l'hôpital ne me convenait pas non plus mais nous avons trouvé un groupe de paroles près de chez nous et nous y allons tous les mois. Cela nous fait un bien fou de pouvoir discuter avec des personnes qui vivent la même chose que nous. Au niveau du couple, cela nous a également fait beaucoup de bien car mon mari a dit des choses lors de ces réunions qu'il ne m'avait jamais dites. C'était aussi très intéressant pour moi de pouvoir discuter avec d'autres papas car les hommes ne réagissent évidemment pas comme nous Cela m'a permis de mieux comprendre mon mari.

Peux-tu me communiquer les références du bouquin ?

Tendres pensées à nos anges.

Bonjour a toutes et tous,
J'aimerais aussi avoir des solutions pour essayer de remonter la pente. Je vais vous expliquer mon histoire.
J'ai appris que j'étais enceinte en aout (1mois de grossesse) alors qu'avec mon conjoint sa n'allait pas fort... Mais c'était plus qu'une joie d'acceuillir ce bébé c'était notre désir d'avoir cet enfant. Ma grossesse a déjà mal débuté car j'ai eu un hématome en début de grossesse qui a commencer a s'estomper ensuite. Donc je pensait qu'on allait plus en entendre parler... Mais non au mois d'octobre il a fallut que je retourne au urgence car de nouveau du sang. J'ai put rentrer chez moi 1 semaine et demi après. Rebellotte au mois de novembre sauf que la ça été plus grave car a l'hôpital plus de saignement au bout de 2 jours mais rupture de la poche des eaux . Donc angoisse stress et fallait rester a l'hôpital et alitée au maximum. J'ai put rentrer chez moi le 14 décembre avec rendez vous une fois par semaine a l'hôpital pour les bilan infectieux. Rendez vous le 23 décembre pour ce fameux bilan plus une écho de contrôle pour en voir ou était le niveau de liquide. Arrivée a l'hôpital j'ai eu des contractions et des pertes de sang... Donc hospitalisation, anti douleur et médicaments pour arrêter les contractions. Sauf que le lendemain j'ai appris que je n'avais plus de liquide et que la grossesse ne pouvais pas se poursuivre dans ses conditions car bébé n'a plus de quoi se développer correctement. Très très dur nouvelles. Et en plus on m'annonce que je ne peut pas reprendre de médicaments pour arrêter les contractions car je suis trop tôt dans mon terme et que vu que je n'ai plus de liquide bébé n'aura pas ses poumons de développé (24sa). Notre princesse Louanne est née le 26 décembre a 10h07 et a rejoint les anges a 11h20...
Le plus dur et la semaine qui a suivit car il a fallut courir partout pour les papiers organiser la sépulture sans compter qu'on arrivait pas a accepter qu'elle était partie.

Maintenant je me demande a quoi je sert car meme si notre désir d'offrir a Louanne un petit frère ou une petite soeur et la j'ai toujours cette peur en moi qui me dit que je n'ai pas envie de revivre sa une deuxième fois...

Bonjour,
J'ai lu avec attention ton histoire et sache que c'est tout à fait normal de ressentir cette peur.
C'est pour cela qu il fait prendre le temps de cicatriser, d'en parler éventuellement avec des professionnels, avant de relancer une nouvelle grossesse.
J'ai longtemps eu cette peur, et on va pas se mentir tu auras toujours cette appréhension au fond de toi même si par bonheur tu retombes enceinte mais ce qui est important c'est que cette peur tu apprennes à l'apprivoiser, à en faire une force et non une faiblesse.
C'est un vrai travail sur soi qui demande du temps et souvent l'aide de quelqu'un pour débuter cette réflexion.
Prends le temps de te remettre de la perte de ton bébé c'est important même si je sais qu combien on est souvent pressée de retomber enceinte.
Douces pensées pour nos anges.

Bonjours à tous , désoler de vous trouve sur ce forum . Mais bon... Moi je me retrouve un peut dans chaque une de vos histoire, en bref mon imag c'est faite le 20 octobre à 36semaine, Et depuis c'est le calvaire , des haut et des bas,( Mais bon beaucoup de bas) je prend sur moi même pour que mon petit et mon mari n'en ensoufré pas de me voir au fond du gouffre , mais c'est pas tous les jours facile, avec mon Marie je n arrive pas a en parler, je ne sais pas ou il ont est ,et cette semaine il m a carrément dit que je ressasse et que je ne fait rien pour avance, c'est à croire que c est Sur commande .

J'ai mon enne de 2 ans qui occupe ma journée, j ai l'impression d'exister que par lui et pour lui. si non Je me suis complètement délesser, je ne m occupe plus de moi , je ne m'autorise pas de me sentier belle ou bien ou même heureuse, la culpabilité et la tristesse me honte .
Pour le pois c'est la catastrophe j'ai grossis de 6kg depuis, et heureusement que j ai encore mes vêtement de grossesse. j'ai étai vue une nutritionniste qui ma dit clairement que je doit d'abord m'occuper de mon moral avant toute chose car l'un ne va pas sans l'autre du coup elle ma revoyer ches moi pour me poser les bonne question pour avance. Et je vous assur que ça ne me remonte pas le moral bien au contraire ça m enfonce au fond du fond de touts .

Du coup pour ceux qui ont une solution ou des conseilles pour avancer je suis toute oui.

Bon courage à toute et à tous

Bonjour ophma,

J'ai perdu mélina il y a un an et demi, cette question je me la suis posé à plusieurs reprise comment faire pour vivre après cette dure épreuve. Reprendre le court de la vie.....
La première chose que j'ai faites c'est de trouver une psy qui était spécialisé dans le deuil périnatal. Au début je me demandais si je faisais bien d'aller là voir même parfois l'idée d'interrompre les séances mais parvenu. Avec le recul je suis contente d'avoir eu son soutien qui m'a aidé à avancer dans mon deuil. Maintenant je la vois une fois par mois, j'en ressens encore le besoin. Surtout que ça me permet de faire exister Mélina de parler d'elle pendant une heure sans être jugé.

Ensuite je me suis fixer des objectifs avec mon conjoint, organiser nos 40ans, projet travaux, et laisser la place pour un autre bébé.
Les deux premiers projets ont aboutis, la seconde grossesse à était interrompu à 3 mois le cœur du bébé c'est arrêter (16/08/2015).

De nouveaux se reconstruire avoir le courage de faire d'autre projets pour notre part nous avons décider de vivre sans enfants après ce 4èmes échecs.

J'ai toujours le sentiment que melina est parti avec une parti de moi, ma personnalité à changer. Je suis devenu un peu j'en foutiste chose que je n'étais pas du tout avant. Je pense que lorsque l'on a perdu un enfant le reste nous semble sans importance.

Avancer dans la vie c'est ce que j'ai décider de faire en criant bien haut bien fort quand on me demande si j'ai des enfants : oui je suis maman ange depuis 1an et demi.

laetitia maman de melina