Re: Hypoplasie ponto-cérébelleuse
Posté : 05 décembre 2019, 21:06
Bonsoir à toutes,
ça fait très longtemps que je n'ai pas écrit ici. Ma nouvelle grossesse a été très angoissante, je n'avais pas la tête à ça. Nous n'avons su qu'à 8,5 mois de grossesse que notre fils était en bonne santé. Jusqu'au bout je suis restée méfiante, même quand il est né, J'ai eu du mal à croire que nous avions enfin la chance d'être parent d'un enfant vivant et en bonne santé (en tous cas pour l'instant). Les 75% ont vaincu les 25% de récidive. Nous n'avons toujours pas les résultats des études génétiques. Je les ai relancé au bout de 6 mois, notre dossier est toujours en cours de traitement. Je leur ai rappelé l'urgence vu mon age avancé, ça ne change rien. Déjà 8 mois que les études génétiques ont débuté, ça peut prendre jusqu'à deux ans pour avoir les résultats... Pour l'instant c'est inconcevable pour moi de recommencer une nouvelle grossesse. Je n'ai pas encore surmonté l'angoisse de ma dernière grossesse. Ni l'accouchement qui c'est mal passé... J'avais la boule au ventre à chaque échographie. J'ai eu un suivi mensuel très poussé avec sage-femme et gynécologue mais l'hypoplasie ponto-cérébelleuse ne se détecte que très tard quand le cerveau commence à se développer.
Cette grossesse a été très différente de ma première. Non pas dans les symptômes car je n'en ai encore pas beaucoup eu mais plutôt dans le ressenti. J'ai senti bouger mon fils très tôt, il était très actif, tout du long. Toutes ses mesures étaient dans la moyenne des courbes de croissance. Pour Émilie ça n'a jamais été le cas, elle a toujours était en bas des courbes et je ne l'ai senti bouger que très tard et peu. Peut être un hasard mais je ne pense pas.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas perdre espoir les filles. J'ai réussi à avoir un bébé en bonne santé. Je vous le souhaite aussi de tout mon cœur. Ça n'effacera en rien la douleur de la perte de nos bébés mais ça redonne espoir en la vie. Mon fils est un rayon de soleil, toujours souriant et joyeux. Il a redonné de la joie dans notre vie. Je n'oublie pourtant en aucun cas ma princesse, sa grande sœur. Il saura qu'elle a existé et qu'elle fait parti a part entière de notre famille.
ça fait très longtemps que je n'ai pas écrit ici. Ma nouvelle grossesse a été très angoissante, je n'avais pas la tête à ça. Nous n'avons su qu'à 8,5 mois de grossesse que notre fils était en bonne santé. Jusqu'au bout je suis restée méfiante, même quand il est né, J'ai eu du mal à croire que nous avions enfin la chance d'être parent d'un enfant vivant et en bonne santé (en tous cas pour l'instant). Les 75% ont vaincu les 25% de récidive. Nous n'avons toujours pas les résultats des études génétiques. Je les ai relancé au bout de 6 mois, notre dossier est toujours en cours de traitement. Je leur ai rappelé l'urgence vu mon age avancé, ça ne change rien. Déjà 8 mois que les études génétiques ont débuté, ça peut prendre jusqu'à deux ans pour avoir les résultats... Pour l'instant c'est inconcevable pour moi de recommencer une nouvelle grossesse. Je n'ai pas encore surmonté l'angoisse de ma dernière grossesse. Ni l'accouchement qui c'est mal passé... J'avais la boule au ventre à chaque échographie. J'ai eu un suivi mensuel très poussé avec sage-femme et gynécologue mais l'hypoplasie ponto-cérébelleuse ne se détecte que très tard quand le cerveau commence à se développer.
Cette grossesse a été très différente de ma première. Non pas dans les symptômes car je n'en ai encore pas beaucoup eu mais plutôt dans le ressenti. J'ai senti bouger mon fils très tôt, il était très actif, tout du long. Toutes ses mesures étaient dans la moyenne des courbes de croissance. Pour Émilie ça n'a jamais été le cas, elle a toujours était en bas des courbes et je ne l'ai senti bouger que très tard et peu. Peut être un hasard mais je ne pense pas.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas perdre espoir les filles. J'ai réussi à avoir un bébé en bonne santé. Je vous le souhaite aussi de tout mon cœur. Ça n'effacera en rien la douleur de la perte de nos bébés mais ça redonne espoir en la vie. Mon fils est un rayon de soleil, toujours souriant et joyeux. Il a redonné de la joie dans notre vie. Je n'oublie pourtant en aucun cas ma princesse, sa grande sœur. Il saura qu'elle a existé et qu'elle fait parti a part entière de notre famille.