Aujourd'hui cela fait 4 semaines et 5 jours que mon amour nous a quitté. Les jours passent et la douleur est toujours aussi violente. Elle m'étouffe, m'oppresse... Il y a eu des jours où ça allait un peu "mieux" puis elle me rattrape. Se greffe à moi et ne me lâche plus sauf pour me laisser dormir. Je passerai mes journées au lit. A quoi bon se lever? Pour quoi faire? Je me sans complètement inutile et tout me semble vide de sens. Faire des projets, à quoi bon. Moi la seule que je veux c'est ma fille. Voilà ce qui me comblerais.
Son papa dans tout ça... Il souffre aussi je le sais mais il ne dit rien. N'en parle pas. Il me dit qu'il sait que j'ai mal. Qu'il faut trouver des choses qui me permettrait d'aller mieux. Qu'il faut faire attention à nous, à notre couple. Avant Lola jai fait une fc du coup depuis 1 an il n'y a que des craintes, des peurs, des pleurs....
Je sais bien qu'il faut que l'on pense aussi à nous mais moi je ne pense qu'à ma fille.
J'ai l'impression qu'il ne veut pas comprendre.
Certaines d'entre vous ont connu ou connaissent ce sentiment d'incompréhension ?
L'après entre les parents
L'après entre les parents
Maman de Lola née le 16/07/16
26 sa 860g 36cm je t'aime mon ange
26 sa 860g 36cm je t'aime mon ange
Re: L'après entre les parents
Bonjour Sabri,
Tout d'abord je suis désolée pour ta petite Lola...Ce deuil que tu as débuté est long et difficile et il est "normal" de de ressentir ces montagnes russes émotionnelles...Un coup on se sent mieux, ouf on respire un peu, et puis le lendemain on s'effondre a nouveau...parfois même c'est plus douloureux, on se dit qu'on y arrivera pas...Et puis le temps passe, les émotions plus vertigineuses les unes que les autres aussi. Tout ca se stabilise peu à peu, la douleur reste en toile de fond mais tord moins le bide...Courage, la perte de ta petite Lola est récente et ça fait mal à en crever, mais aie confiance, ça ira mieux un jour.
L'entourage est très important et j’espère que le tien est présent et bienveillant. Pour ma part, parler et être écouter m'a fait bcp de bien.
Ton mari souffre certainement aussi bcp. Mais chacun vit la souffrance et son deuil a sa façon, et on ne peut pas lui reprocher. Chaque personne détient des mécanismes de défense qui lui sont propres et qui s’édifient en fonction de son histoire et sa personnalité. Mon conjoint était pareil. Pour ne pas trop souffrir il enterrait sa douleur très profondément et n'en parlait pas. Je voulais qu'il parle car je me faisait du souci pour lui, j'avais peur qu'il ne parvienne pas à faire son deuil. Mais j'ai compris que je ne devais pas le brusquer...Finalement, c'est lorsque je lui parlais de mon ressenti et que j'initiais l’échange (sans lui poser de questions) qu'il se mettait spontanément à me parler. Et après coup, il se rendait compte que cela lui faisait du bien...Malgré tout nous n'avons pas avancé au même rythme: lorsque je pouvais enfin parler de ma fille sans pleurer, lui s'effondrait dès qu'il l'évoquait, et ce pendant longtemps. Ne lui en veux pas de ne rien dire. Il doit penser que parler lui fera trop de mal, ou que parler ne sert à rien, ou encore qu'il te fera trop de mal si il te confiait son ressenti ou qu'il veut rester fort face à toi car il pense que ca t'aide...
Prenez du temps pour vous retrouver, faites des choses que vous aimiez faire avant Lola. Car on a tendance à l'oublier, mais il y avait bien un avant Lola et même si cette petite princesse a tout raflé sur son passage, vous pouvez vous autoriser à renouer avec la vie d'avant et ce qu'il y avait de bon.
Je t'embrasse et te souhaite bcp de courage.
justine.
Tout d'abord je suis désolée pour ta petite Lola...Ce deuil que tu as débuté est long et difficile et il est "normal" de de ressentir ces montagnes russes émotionnelles...Un coup on se sent mieux, ouf on respire un peu, et puis le lendemain on s'effondre a nouveau...parfois même c'est plus douloureux, on se dit qu'on y arrivera pas...Et puis le temps passe, les émotions plus vertigineuses les unes que les autres aussi. Tout ca se stabilise peu à peu, la douleur reste en toile de fond mais tord moins le bide...Courage, la perte de ta petite Lola est récente et ça fait mal à en crever, mais aie confiance, ça ira mieux un jour.
L'entourage est très important et j’espère que le tien est présent et bienveillant. Pour ma part, parler et être écouter m'a fait bcp de bien.
Ton mari souffre certainement aussi bcp. Mais chacun vit la souffrance et son deuil a sa façon, et on ne peut pas lui reprocher. Chaque personne détient des mécanismes de défense qui lui sont propres et qui s’édifient en fonction de son histoire et sa personnalité. Mon conjoint était pareil. Pour ne pas trop souffrir il enterrait sa douleur très profondément et n'en parlait pas. Je voulais qu'il parle car je me faisait du souci pour lui, j'avais peur qu'il ne parvienne pas à faire son deuil. Mais j'ai compris que je ne devais pas le brusquer...Finalement, c'est lorsque je lui parlais de mon ressenti et que j'initiais l’échange (sans lui poser de questions) qu'il se mettait spontanément à me parler. Et après coup, il se rendait compte que cela lui faisait du bien...Malgré tout nous n'avons pas avancé au même rythme: lorsque je pouvais enfin parler de ma fille sans pleurer, lui s'effondrait dès qu'il l'évoquait, et ce pendant longtemps. Ne lui en veux pas de ne rien dire. Il doit penser que parler lui fera trop de mal, ou que parler ne sert à rien, ou encore qu'il te fera trop de mal si il te confiait son ressenti ou qu'il veut rester fort face à toi car il pense que ca t'aide...
Prenez du temps pour vous retrouver, faites des choses que vous aimiez faire avant Lola. Car on a tendance à l'oublier, mais il y avait bien un avant Lola et même si cette petite princesse a tout raflé sur son passage, vous pouvez vous autoriser à renouer avec la vie d'avant et ce qu'il y avait de bon.
Je t'embrasse et te souhaite bcp de courage.
justine.
Ma jolie Joséphine s'est envolée le 29 octobre 2014 (32sa, pour T21). Tu me manques mon ange...
Une petite étoile filante, le 14 avril 2015 (FC précoce)
Un petit frère est né: Sacha, merveilleux espoir, né le 29/01/2016.
Une petite étoile filante, le 14 avril 2015 (FC précoce)
Un petit frère est né: Sacha, merveilleux espoir, né le 29/01/2016.
Re: L'après entre les parents
Bonjour,
je ressens la même chose que toi. Mon mari ne parle pas ou très peu, c'est déroutant quand moi, j'ai tellement besoin de parler...
Nous avons perdu notre petit garçon Ruben à 34SA le 1er Aout. ça fait pas 1 mois.
Je subit les mêmes montagnes russes que vous et je me sens perdue.
Si je n'aborde pas le sujet avec mon mari, il ne parlera pas. Mais je me rends compte que lorsque je lui en parle, même si ça vient comme un cheveu sur la soupe alors qu'on est au resto ou autre, il s'intéresse et me comprend. Il ne me rejette pas du tout et poursuit la conversation.
Comme il ne parle pas, j'ai tendance à penser qu'il n'y pense plus, que pour lui, tout va bien, mais ce n'est certainement pas la vérité.
Mercredi dernier, j'étais au fond du trou alors qu'on est en vacances à la mer depuis lundi. Les 1ers jours ont été très difficiles pour moi car si on est là, c'est parce que notre Ruben n'est pas là... Et mon mari me reprochait de ne pas être contente d'être en vacances, me demandait de faire beaucoup de choses: la cuisine, le ménage, etc... Et moi je n'avais pas le courage...
Mercredi, j'ai explosé! Mais comme il ne parle pas, j'ai laissé mon mari et ma fille sur la plage et je suis venue vider mon sac ici... j'ai écris un article très triste avec tout ce que je ressentais et j'ai discuté avec ma soeur sur skype...
Lorsque mon mari est rentré, il n'a pas parlé et moi, je lui en voulais. Je l'ai encore laissé seul avec notre fille... Il est tombé sur mon article du forum que j'avais laissé actif sur l'ordi et sur ma conversation avec ma soeur. Quand je suis revenue, il a fondu en larmes. Il m'a dit que notre bébé lui manquait aussi terriblement et qu'il n'avait pas compris que c'était ça qui me travaillait constamment...
Finalement, je crois que si on n'arrive pas à communiquer oralement, qu'ils lisent nos articles du forum, ça peut, peut être, aider...
Et puis quand j'ai l'impression que ça ne le touche pas car il n'exprime pas ses sentiments, je me remémore à quel point je l'ai vu dans la détresse à l'annonce des résultats de l'amniocentèse et à l'accouchement.
Nos maris sont touchés terriblement mais ils ne le montrent pas. Ils ne savent peut être pas non plus comment en parler avec nous, un peu comme tout notre entourage...
Ils sont impuissants face à notre tristesse et ça, je crois que c'est très dur à accepter pour nos hommes.
Alors ils serrent les dents et assurent le quotidien qu'on n'arrive plus à gérer comme avant. C'est leur façon de nous montrer que la vie continue et qu'ils sont des piliers sur lesquels on peut s'appuyer... Enfin, je crois...
Je sais pas si ma réponse t'aidera mais saches que je comprends ce que tu vis car pour moi, c'est pareil!...
je ressens la même chose que toi. Mon mari ne parle pas ou très peu, c'est déroutant quand moi, j'ai tellement besoin de parler...
Nous avons perdu notre petit garçon Ruben à 34SA le 1er Aout. ça fait pas 1 mois.
Je subit les mêmes montagnes russes que vous et je me sens perdue.
Si je n'aborde pas le sujet avec mon mari, il ne parlera pas. Mais je me rends compte que lorsque je lui en parle, même si ça vient comme un cheveu sur la soupe alors qu'on est au resto ou autre, il s'intéresse et me comprend. Il ne me rejette pas du tout et poursuit la conversation.
Comme il ne parle pas, j'ai tendance à penser qu'il n'y pense plus, que pour lui, tout va bien, mais ce n'est certainement pas la vérité.
Mercredi dernier, j'étais au fond du trou alors qu'on est en vacances à la mer depuis lundi. Les 1ers jours ont été très difficiles pour moi car si on est là, c'est parce que notre Ruben n'est pas là... Et mon mari me reprochait de ne pas être contente d'être en vacances, me demandait de faire beaucoup de choses: la cuisine, le ménage, etc... Et moi je n'avais pas le courage...
Mercredi, j'ai explosé! Mais comme il ne parle pas, j'ai laissé mon mari et ma fille sur la plage et je suis venue vider mon sac ici... j'ai écris un article très triste avec tout ce que je ressentais et j'ai discuté avec ma soeur sur skype...
Lorsque mon mari est rentré, il n'a pas parlé et moi, je lui en voulais. Je l'ai encore laissé seul avec notre fille... Il est tombé sur mon article du forum que j'avais laissé actif sur l'ordi et sur ma conversation avec ma soeur. Quand je suis revenue, il a fondu en larmes. Il m'a dit que notre bébé lui manquait aussi terriblement et qu'il n'avait pas compris que c'était ça qui me travaillait constamment...
Finalement, je crois que si on n'arrive pas à communiquer oralement, qu'ils lisent nos articles du forum, ça peut, peut être, aider...
Et puis quand j'ai l'impression que ça ne le touche pas car il n'exprime pas ses sentiments, je me remémore à quel point je l'ai vu dans la détresse à l'annonce des résultats de l'amniocentèse et à l'accouchement.
Nos maris sont touchés terriblement mais ils ne le montrent pas. Ils ne savent peut être pas non plus comment en parler avec nous, un peu comme tout notre entourage...
Ils sont impuissants face à notre tristesse et ça, je crois que c'est très dur à accepter pour nos hommes.
Alors ils serrent les dents et assurent le quotidien qu'on n'arrive plus à gérer comme avant. C'est leur façon de nous montrer que la vie continue et qu'ils sont des piliers sur lesquels on peut s'appuyer... Enfin, je crois...
Je sais pas si ma réponse t'aidera mais saches que je comprends ce que tu vis car pour moi, c'est pareil!...
maman de Line, 18 mai 2013, et de Ruben, IMG à 34 semaines, 1er Août 2016
Re: L'après entre les parents
Bonjour Alex, tout d'abord je tiens à te dire que je suis triste de voir que nous partageons la même douleur.
Oui tu as certainement raison nos conjoints serrent les dents pour ne pas craquer devant nous. Je sais , j'ai vu à quel point mon conjoint a été ébranlé par la perte de notre Lola. Je sais qu'il a mal mais moi je voudrais seulement parler d'elle. Je n'ai pas grand monde a qui en parler. Les personnes qui nous ont quitté continuent d'exister parce qu'on en parle et le fait de ne pas parler de ma fille me renvoie encore plus au fait qu'elle n'est et ne sera jamais permis nous.
La vie continue mais elle ne sera plus jamais la même. Il y a eu un avant Lola et il y a un après Lola et ca j'ai l'impression que mon ami ne le comprend pas. Je ne serais plus jamais celle d'avant.
Nous avons décidé de partir 3 mois en Amérique du Sud pour faire une pause et même avec toute la volonté du monde je n'arrive pas à me réjouir de ce départ parce que normalement notre fille aurait dû naître à cette période. Du coup je suis pleine de critiques concernant ce voyage. Mon conjoint ne comprend pas et s'agace de mes réflexions mais c'est plus fort que moi. Plus rien ne me ravie....
Je ne sais pas comment faire pour lui faire comprendre que ce n'est pas contre lui. Je ne peux pas accepter ce qu'il nous arrive.
Merci pour ton message.
Oui tu as certainement raison nos conjoints serrent les dents pour ne pas craquer devant nous. Je sais , j'ai vu à quel point mon conjoint a été ébranlé par la perte de notre Lola. Je sais qu'il a mal mais moi je voudrais seulement parler d'elle. Je n'ai pas grand monde a qui en parler. Les personnes qui nous ont quitté continuent d'exister parce qu'on en parle et le fait de ne pas parler de ma fille me renvoie encore plus au fait qu'elle n'est et ne sera jamais permis nous.
La vie continue mais elle ne sera plus jamais la même. Il y a eu un avant Lola et il y a un après Lola et ca j'ai l'impression que mon ami ne le comprend pas. Je ne serais plus jamais celle d'avant.
Nous avons décidé de partir 3 mois en Amérique du Sud pour faire une pause et même avec toute la volonté du monde je n'arrive pas à me réjouir de ce départ parce que normalement notre fille aurait dû naître à cette période. Du coup je suis pleine de critiques concernant ce voyage. Mon conjoint ne comprend pas et s'agace de mes réflexions mais c'est plus fort que moi. Plus rien ne me ravie....
Je ne sais pas comment faire pour lui faire comprendre que ce n'est pas contre lui. Je ne peux pas accepter ce qu'il nous arrive.
Merci pour ton message.
Maman de Lola née le 16/07/16
26 sa 860g 36cm je t'aime mon ange
26 sa 860g 36cm je t'aime mon ange
Re: L'après entre les parents
Bonjour Sabi33.
Je venais de t'écrire une réponse super longue et voilà que mon ordi à planté... tout est perdu et je ne sais même plus tout ce que j'ai raconté... si même mon ordi s'y met, je ne vais pas m'en sortir...
Alors je vais essayer de résumer ma pensée.
Tout d'abord, c'est normal que tu ne puisses pas te réjouir de partir, on vit la même chose. Moi, j'essaie de vivre le moment présent et j'évite de me projeter...
Il y a 2 phrases qui m'aident beaucoup en ce moment:
- des psy de la mater m'ont dit: "laissez-vous porter par votre entourage". Je crois qu'ils ont raison. Ton homme, en organisant ce voyage te porte. Laisse-le faire, il en a besoin et toi aussi.
Tes reproches, c'est pas grave! Moi, je n'arrive pas à lui parler sans l'envoyer bouler... c'est pas mieux!Je pense qu'il est important qu'ils sachent ce qu'on ressent et tant pis pour la forme...
- ma gynéco m'avait dit, au début de ma 1ère grossesse alors que j'angoissait de l'annonce de la nouvelle à ma belle-mère dépressive et hyper possessive avec ses enfants et ses petits-enfants: "la façon dont elle va vivre cette annonce, ce n'est plus votre problème, c'est le sien!". *
Je crois qu'effectivement, nos problèmes sont actuellement assez importants pour qu'on ne s'approprie pas les problèmes des autres. Alors moi, tant pis, comme j'ai besoin de parler de Ruben, j'en parle! A presque tous le monde... Et selon leur réaction et leur réponse, on voit si la personne est capable d'entendre ce qu'on a besoin de dire ou pas. Je pense qu'on peut alors tous trouver dans notre entourage quelqu'un qui est capable de nous écouter. Ou bien sur ce forum... La façon dont notre entourage vont vivre notre histoire, après, ce n'est plus de notre ressort...
Si tu as besoin de parler, parle! On est dans une telle situation inacceptable que je crois qu'on a le droit d'être un peu égoïste!
Je ne sais pas si j'ai raison ou tord dans ce que je dis mais en tout cas, moi, ça m'aide! Et ce qui m'aide c'est aussi de pouvoir en parler ici avec des personnes qui ont vécu la même chose même si ça me rend triste aussi de savoir que beaucoup de mamans sont dans le même état que moi...
Alors merci!
Je venais de t'écrire une réponse super longue et voilà que mon ordi à planté... tout est perdu et je ne sais même plus tout ce que j'ai raconté... si même mon ordi s'y met, je ne vais pas m'en sortir...
Alors je vais essayer de résumer ma pensée.
Tout d'abord, c'est normal que tu ne puisses pas te réjouir de partir, on vit la même chose. Moi, j'essaie de vivre le moment présent et j'évite de me projeter...
Il y a 2 phrases qui m'aident beaucoup en ce moment:
- des psy de la mater m'ont dit: "laissez-vous porter par votre entourage". Je crois qu'ils ont raison. Ton homme, en organisant ce voyage te porte. Laisse-le faire, il en a besoin et toi aussi.
Tes reproches, c'est pas grave! Moi, je n'arrive pas à lui parler sans l'envoyer bouler... c'est pas mieux!Je pense qu'il est important qu'ils sachent ce qu'on ressent et tant pis pour la forme...
- ma gynéco m'avait dit, au début de ma 1ère grossesse alors que j'angoissait de l'annonce de la nouvelle à ma belle-mère dépressive et hyper possessive avec ses enfants et ses petits-enfants: "la façon dont elle va vivre cette annonce, ce n'est plus votre problème, c'est le sien!". *
Je crois qu'effectivement, nos problèmes sont actuellement assez importants pour qu'on ne s'approprie pas les problèmes des autres. Alors moi, tant pis, comme j'ai besoin de parler de Ruben, j'en parle! A presque tous le monde... Et selon leur réaction et leur réponse, on voit si la personne est capable d'entendre ce qu'on a besoin de dire ou pas. Je pense qu'on peut alors tous trouver dans notre entourage quelqu'un qui est capable de nous écouter. Ou bien sur ce forum... La façon dont notre entourage vont vivre notre histoire, après, ce n'est plus de notre ressort...
Si tu as besoin de parler, parle! On est dans une telle situation inacceptable que je crois qu'on a le droit d'être un peu égoïste!
Je ne sais pas si j'ai raison ou tord dans ce que je dis mais en tout cas, moi, ça m'aide! Et ce qui m'aide c'est aussi de pouvoir en parler ici avec des personnes qui ont vécu la même chose même si ça me rend triste aussi de savoir que beaucoup de mamans sont dans le même état que moi...
Alors merci!
maman de Line, 18 mai 2013, et de Ruben, IMG à 34 semaines, 1er Août 2016
Re: L'après entre les parents
Sabri,
Je vis exactement la même chose que toi...
j'ai perdu mon 1er enfant, un garçon T21 à 18 SA, début juin.
J'avais eu aussi une FC il y a deux ans.
Je suis perdue, J'ai plus de 40 ans, bientôt 41... Je n'ose pas envisager une grossesse même si pour moi et mes ovocytes, le mieux c'est de m'y lancer vite vite...
J'ai peur, je pleure un peu moins,
Je vais au travail et ca me maintient, même si je ne sais pas si mon travail bourré de satellites, d'émetteur et de récepteur, une chaine de télé n'est pas plus un mal qu'autre chose ...
je suis si triste et si angoissée
...
Je vis exactement la même chose que toi...
j'ai perdu mon 1er enfant, un garçon T21 à 18 SA, début juin.
J'avais eu aussi une FC il y a deux ans.
Je suis perdue, J'ai plus de 40 ans, bientôt 41... Je n'ose pas envisager une grossesse même si pour moi et mes ovocytes, le mieux c'est de m'y lancer vite vite...
J'ai peur, je pleure un peu moins,
Je vais au travail et ca me maintient, même si je ne sais pas si mon travail bourré de satellites, d'émetteur et de récepteur, une chaine de télé n'est pas plus un mal qu'autre chose ...
je suis si triste et si angoissée
...
poussière d'ange à 8 SA il y a deux ans, à 38 ans
Mamange d'un petit garçon porteur de la T21 à 18 SA en juin 2017 à l'aube de mes 41 ans
Mamange d'un petit garçon porteur de la T21 à 18 SA en juin 2017 à l'aube de mes 41 ans