Reprise du boulot

[Coccinelle79]

Bonjour,
Reprendre le travail ne doit pas - à mon sens - être dicté uniquement par une obligation.
Il faut aussi en ressentir le besoin. C'est plus facile notamment lorsqu'on se sent bien à son travail (ce qui n'est pas le cas pour tous). Ça dépend aussi, je crois, du métier exercé.

En ce qui me concerne j'ai effectué l'intégralité de mon congé maternité (physiquement déjà, après la césarienne, j'aurais eu beaucoup de difficulté à reprendre même si notre fille avait vécu) + un arrêt maladie complet de 2 mois.
J'ai repris au mois de juillet, en mi-temps thérapeutique. J'y suis toujours car entre-temps je suis retombée enceinte et les médecins qui me suivent ne souhaitent pas que je m'épuise physiquement.
Mon arrêt, ma médecin était de toute façon tout à fait convaincue de son intérêt et bienfait, surtout par rapport à ma fonction (manager dans une établissement médico-social). C'est uniquement quand j'avais décidé de reprendre, que j'y suis retournée. Je savais que la plupart de mes collègues seraient des soutiens, des oreilles attentives. Aucune appréhension donc, surtout de la hâte.
Comme le disait Julien, le retour à l'emploi m'a permis réellement de sortir la tête de l'eau, même si je me sentais déjà "mieux" quand j'ai repris. Mais aujourd'hui, plus les jours et semaines passent, plus je me sens à ma place. J'étais déjà légitime dans ma fonction, mais cette épreuve ne fait pas de moi "celle qui a un enfant mort", je suis toujours celle que j'étais, et ça c'est important.

Toute cette tirade pour dire qu'il est nécessaire de s'écouter, s'entourer de personnes bienveillantes sur qui compter, pour que cela soit un tremplin dans son processus de deuil et pas un frein.

N'oubliez pas : quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute.
Donc, tant que vous n'êtes pas sûr(e)s d'avoir envie de reprendre le chemin du travail, c'est que, très probablement, vous n'êtes pas prêt(e)s.

Bon courage.
Alexia

[caroline2212]

Bonjour,
Reprendre le travail ne doit pas - à mon sens - être dicté uniquement par une obligation.
Il faut aussi en ressentir le besoin. C'est plus facile notamment lorsqu'on se sent bien à son travail (ce qui n'est pas le cas pour tous). Ça dépend aussi, je crois, du métier exercé.

En ce qui me concerne j'ai effectué l'intégralité de mon congé maternité (physiquement déjà, après la césarienne, j'aurais eu beaucoup de difficulté à reprendre même si notre fille avait vécu) + un arrêt maladie complet de 2 mois.
J'ai repris au mois de juillet, en mi-temps thérapeutique. J'y suis toujours car entre-temps je suis retombée enceinte et les médecins qui me suivent ne souhaitent pas que je m'épuise physiquement.
Mon arrêt, ma médecin était de toute façon tout à fait convaincue de son intérêt et bienfait, surtout par rapport à ma fonction (manager dans une établissement médico-social). C'est uniquement quand j'avais décidé de reprendre, que j'y suis retournée. Je savais que la plupart de mes collègues seraient des soutiens, des oreilles attentives. Aucune appréhension donc, surtout de la hâte.
Comme le disait Julien, le retour à l'emploi m'a permis réellement de sortir la tête de l'eau, même si je me sentais déjà "mieux" quand j'ai repris. Mais aujourd'hui, plus les jours et semaines passent, plus je me sens à ma place. J'étais déjà légitime dans ma fonction, mais cette épreuve ne fait pas de moi "celle qui a un enfant mort", je suis toujours celle que j'étais, et ça c'est important.

Toute cette tirade pour dire qu'il est nécessaire de s'écouter, s'entourer de personnes bienveillantes sur qui compter, pour que cela soit un tremplin dans son processus de deuil et pas un frein.

N'oubliez pas : quand il y a un doute, c'est qu'il n'y a pas de doute.
Donc, tant que vous n'êtes pas sûr(e)s d'avoir envie de reprendre le chemin du travail, c'est que, très probablement, vous n'êtes pas prêt(e)s.

Bon courage.
Alexia

Bonjour.

Je doit reprendre le travail le 20 octobre. La fin de mon congés mater. Je ne me sens pas préte à reprendre à temps à plein. Je suis très angoissée par cette reprise. J'ai était en arrêt 3 semaines durant ma grossesse vu qu'un collègue avais décidé de tous le temps s'en prendre à moi et je ne le supportais plus.
Je suis commerciale sédentaire et de ravoir les clients qui vont me demander comment va mon bébé mais stresse a un point que j'ai déjà du mal à dormir.
J'ai vu que tu avais eu le droit à un mi-temps thèrapeutique. Je ne savais pas que c'était possible dans nos cas. Comment as tu fait pour être en mi temps. Es toi qui a fait la demande, tes médecins qui l'on décide ou la médecine du travail?
J'aimerais avoir un mois en mi-temps pour reprendre tranquillement. Et passer cette phase de stresse à mon rythme.
En tous cas merci d'avoir partager ton expérience.

Caroline

[Coccinelle79]

Bonjour Caroline.
C'est ma médecin qui me l'a conseillé. La médecine du travail doit simplement valider (ou pas) ce dispositif, ainsi que ton employeur.
Notre cas, c'est pas d'avoir un enfant décédé, c'est d'avoir été en arrêt de travail tout simplement. Tout arrêt de travail peut déboucher sur un mi-temps thérapeutique.
Néanmoins vu la situation, médecine du travail et employeur (j'espère) sont plus enclins à l'accepter.

Alexia

[caroline2212]

Bonjour Caroline.
C'est ma médecin qui me l'a conseillé. La médecine du travail doit simplement valider (ou pas) ce dispositif, ainsi que ton employeur.
Notre cas, c'est pas d'avoir un enfant décédé, c'est d'avoir été en arrêt de travail tout simplement. Tout arrêt de travail peut déboucher sur un mi-temps thérapeutique.
Néanmoins vu la situation, médecine du travail et employeur (j'espère) sont plus enclins à l'accepter.

Alexia

Merci Alexia de ta réponse.
Je vais demander aux médecins si ils sont favorable à un mi-temps. Je dois avoir un rendez vous avec la médecine du travail avant de reprendre (normalement).

Cordialement

[MadiDos]

Bonjour,

Ça faisait plusieurs mois que mon medecin me conseillait pour ma santé et mon bien-être physique et moral de reprendre le travail. J'ai mis 6 mois à trouver le courage de reprendre et je ne regrette vraiment pas... je suis actuellement enceinte de mon petit arc-en-ciel et le fait de travailler me remet complètement dans la vie réelle quelque part... Je n'ai plus le temps de trop cogiter et de m'inquiéter sur ce qui pourrait se passer avec ce nouveau bébé...
J'ai retrouvé un certain équilibre dont j'avais besoin. J'ai la chance d'avoir des directeurs très à l'écoute et qui me ménagent énormément après ce très compliqué premier confinement que j'ai vécu...

Courage à toutes et tous.