Mon hurlement de douleur...
Mon hurlement de douleur...
Je ne suis peut être pas au bon endroit ni même sur le bon site mais j'avais besoin de coucher mon désarroi, la fin de ma vie.
Mon coeur s'est arrêté de battre jeudi dernier lorsque l'échographe m'annonce qu'il n'y a plus d'activité cardiaque ...ce qu'il s'est passé?
Mercredi je profitais encore du soleil sur les quais en faisant des selfies de mon bidou pour papa qui lui était au salon de l'automobile. Je marche doucement et me caresse le ventre , je rentre en me disant que je réitèrerai cette jolie promenade demain. Le lendemain matin , petite prise de sang et petit dej devant la tv , petits gaz , bien désagréable et un autre pour lequel je me lève pour plus d'aisance à m'en débarrasser mais ce n'est pas un vent, je viens de rompre ma poche des eaux .... beaucoup, beaucoup , beaucoup d'eau d'un coup.. j'appelle mon conjoint , lui hurle de rentrer car je viens de perdre les eaux. J'appelle les pompiers qui m'emmènent à l'hôpital et s'en suit une batterie de questions une écho qui révèle que la qté de liquide amniotique est suffisante , ce qui sera contredit par un second médecin. Repos total 1 semaine à l'hôpital ou le manque de personnel se fait cruellement sentir , je vois un médecin tous les 2 jours , ils ne sont pas assez dispo pour venir tous les jours, un matin je supplie un pour qu'on fasse venir un gynéco, il ne viendra jamais , si le lendemain. On me fait écouter les battements de coeur de mon enfant, oufff je suis rassurée. "Vous avez le droit de vous lever pour aller aux toilettes et prendre une douche!" JAMAIS je me leverais , je resterais allongée jusqu'à la fin de ma grossesse , je ne veux pas prendre de risque et perdre le peu de liquide que j'ai, mon conjoint me lave tous les jours.. les jours passent, mercredi on me dit que je pourrai rentrer demain , mes prise de sang sont parfaites, je n'ai aucune infection ouf une victoire de plus! Le soir, je perds des caillots de sang , je panique , je pleure, on me dit que je verrai un gynéco demain matin . Jeudi , jai mal au ventre depuis le matin , mon ventre gonfle et me fait mal puis revient à la normal plusieurs fois , bébé à sûrement hâte de rentrer lui aussi . On va enfin rentrer tous les 3 aujourd'hui mais avant je dois passer une petite écho. Nous sommes jeudi matin cela fait 1 semaine que je suis à l'hôpital, la gyneco vient me chercher pour descendre aux services des urgences à pied, alors que je lui répète que jai mal au ventre, que je n'ai pas posé un pied à terre depuis une semaine et que j'ai du mal à marcher. Elle est tellement froide et dur avec moi ...
Je m'assieds pour l'écho , elle passe sa sonde, ne dit rien , retire sa sobde et me dit: je n'ai pas de bonnes nouvelles , il n'y a plus d'activité cardiaque. A ce moment mon coeur s'arrête, je hurle , supplie mon conjoint de faire qqchose , je lui dit qu'elle s'est trompée. On nous laisse regagner la chambre sans accompagnement , juste mon conjoint me portant et moi hurlant . Nous nous perdons dans les couloirs... noys arrivons à la chambre, je m'éffondre... on vient le parler daspiration prévue pour demain matin au bloc ...mais c'est trop tard le mal de ventre de ce matin n'était pas de l'anxiété, c'était des contractions qui s'accentuent. Mon corps me trahie et est en train de tout faire pour faire sortir bébé... Je refuse, je me tords de douleurs , je supplie pour que ça s'arrête. Ces stupides infirmières m'apporte un médoc pour déclencher les contractions et ouvrir mon col alors que j'agonise déjà, je ne le prendrais jamais. Un doc rentre dans ma chambre , l'échographe, elle veut me faire un toucher vaginal , je refuse mais Elle fait claquer ses gants er me dit c'est obliger ! A la suite elle dit aux infirmières de me donner du ***** et du *****??? Elles sont sérieuses?? Effet =0 , je continue à hurler à la mort... Je souhaite mourir plus que tout, mon coeur est brisé et mon corps me trahie. Mon conjoint assiste impuissant à la scène. Jusqu a ce qu'il doive partir car oui les visite c'est jusque 21h30... il part je hurle car une contraction me transperce. Le matin il vient à 7h je hurle davantage , les contractions me déchirent, je perds beaucoup de sang, il n'y a que 2 infirmières pour tout le service gynéco, personne ne me prépare pour le bloc . Il est 8h , je hurle pour qu'on me tue, trop tard! Il est là entre mes jambes. Je perds une qté de sang jamais vu. Une infirmière fait irruption dans ma chambre , je lui dit que le bébé est entre mes jambes en pleurant toutes les larmes de mon corps . Elle est robotisée et se met, à me faire une toilette , sa réaction est anormale, je lui hurle que mon enfant est entre mes cuisses, et d'un air calme elle me dit attendez je vais vous laver. Je hurle!! Elle me retire ma culotte et ma serviette et constate. Elle se met à hurler et s'écroule à terre en pleurs en répétant qu'elle ne peut pas faire ça. Sa collègue entre dans ma chambre s'occupe d'elle, la sort de la chambre et reste avec elle, moi je hurle à la mort car mon enfant est la derrière moi et que je suis seule avec lui dans cette chambre . Mon conjoint arrive choppe un médecin dans le couloir, ils sont 3 et me regarde dans l'encadrement de la porte , je les supplie de m'aider mais personne ne bouge . Au bout de 3 mins un médecin rentre dans la chambre, je lui dit que je suis en train de faire une hémorragie, il saisit la serviette et me dit qu'il va emmener mon bébé, une 3eme infirmière sort d'on ne sait où me caresse le bras , et fixe la serviette du regard , le médecin l'ouvre une seconde fois et elle voit mon enfant . Elle était mal et à dû partir. Ils sont tous partis d'ailleurs, j'ai demandé à mon conjoint de sortir de la chambre aussi car je ne voulais pas qu'il voit notre enfant dans cet état. J'étais seule et j'entendais les 2 premières infirmières parler, la collègue dire Valérie ne reste pas debout, assied toi on va te ramener chez toi , ne t'inquiète pas . Elles se sont toutes occupées de "Valérie" et mon abandonnée dans ma chambre avec mon bébé.
Plus tard 2 nouvelles infirmières me font ma toilettes pour m'emmener au bloc pour une aspiration des reste de placenta...
J'en ressort sonnée ma première question : ou est mon enfant .. avec un médecin . Ma seconde question : est ce une petite fille ou un petit garçon? C'est trop tôt pour savoir, il paraît...
Vous savez lorsque j'ai dit faire une hémorragie, on m'a répondu non , vous perdez du sang mais ce n'est pas une hémorragie.. Nous sommes lundi j'ai osé regardé le compte rendu : fausse couche spontanée hémorragique, emmenée au bloc d'urgence.
J'ai vécu la pire semaine de ma vie , je n'ai jamais vu 2 fois le même médecin, j'ai eu des avis différents tous les 2 jours et ce qu'ils appelaient surveillance accrue n'était ni plus ni moins que venir me voir tous les 2 jours et me dire ça va aujourd'hui, vous avez des questions?
J'ai eu 3 échos en 8 jours pour une rupture précoce des membranes . La perte de mon bébé je ne m'en remets pas et je ne m'en remettrais jamais, La violence obstetricale subit non plus , aujourd'hui je ne veux plus qu'on me touche , même les caresses réconfortantes de mon conjoint me font trembler , sous la douche j'ai énormément de mal à me savonner car j'ai bcp de mal à toucher mon corps. Cela fait 5 jours mais ma vie est détruite pour toujours. Je dors avec l'écho (la T1) de bébé. C'est tout ce qu'il me reste , ça et les douleurs de mon uterus que je refuse de faire disparaître à coup d'antalgiques , c'est tout ce qu'il me reste .
(Désolée pour la longueur du texte et pour les fautes , je ne relirais pas pour corriger , je ne relirais pas pour la simple raison que je revis chaque nuit cette semaine cauchemardesque, il est 2h du mat je vous laisse , je dois de nouveau aller cauchemarder)
Mon coeur s'est arrêté de battre jeudi dernier lorsque l'échographe m'annonce qu'il n'y a plus d'activité cardiaque ...ce qu'il s'est passé?
Mercredi je profitais encore du soleil sur les quais en faisant des selfies de mon bidou pour papa qui lui était au salon de l'automobile. Je marche doucement et me caresse le ventre , je rentre en me disant que je réitèrerai cette jolie promenade demain. Le lendemain matin , petite prise de sang et petit dej devant la tv , petits gaz , bien désagréable et un autre pour lequel je me lève pour plus d'aisance à m'en débarrasser mais ce n'est pas un vent, je viens de rompre ma poche des eaux .... beaucoup, beaucoup , beaucoup d'eau d'un coup.. j'appelle mon conjoint , lui hurle de rentrer car je viens de perdre les eaux. J'appelle les pompiers qui m'emmènent à l'hôpital et s'en suit une batterie de questions une écho qui révèle que la qté de liquide amniotique est suffisante , ce qui sera contredit par un second médecin. Repos total 1 semaine à l'hôpital ou le manque de personnel se fait cruellement sentir , je vois un médecin tous les 2 jours , ils ne sont pas assez dispo pour venir tous les jours, un matin je supplie un pour qu'on fasse venir un gynéco, il ne viendra jamais , si le lendemain. On me fait écouter les battements de coeur de mon enfant, oufff je suis rassurée. "Vous avez le droit de vous lever pour aller aux toilettes et prendre une douche!" JAMAIS je me leverais , je resterais allongée jusqu'à la fin de ma grossesse , je ne veux pas prendre de risque et perdre le peu de liquide que j'ai, mon conjoint me lave tous les jours.. les jours passent, mercredi on me dit que je pourrai rentrer demain , mes prise de sang sont parfaites, je n'ai aucune infection ouf une victoire de plus! Le soir, je perds des caillots de sang , je panique , je pleure, on me dit que je verrai un gynéco demain matin . Jeudi , jai mal au ventre depuis le matin , mon ventre gonfle et me fait mal puis revient à la normal plusieurs fois , bébé à sûrement hâte de rentrer lui aussi . On va enfin rentrer tous les 3 aujourd'hui mais avant je dois passer une petite écho. Nous sommes jeudi matin cela fait 1 semaine que je suis à l'hôpital, la gyneco vient me chercher pour descendre aux services des urgences à pied, alors que je lui répète que jai mal au ventre, que je n'ai pas posé un pied à terre depuis une semaine et que j'ai du mal à marcher. Elle est tellement froide et dur avec moi ...
Je m'assieds pour l'écho , elle passe sa sonde, ne dit rien , retire sa sobde et me dit: je n'ai pas de bonnes nouvelles , il n'y a plus d'activité cardiaque. A ce moment mon coeur s'arrête, je hurle , supplie mon conjoint de faire qqchose , je lui dit qu'elle s'est trompée. On nous laisse regagner la chambre sans accompagnement , juste mon conjoint me portant et moi hurlant . Nous nous perdons dans les couloirs... noys arrivons à la chambre, je m'éffondre... on vient le parler daspiration prévue pour demain matin au bloc ...mais c'est trop tard le mal de ventre de ce matin n'était pas de l'anxiété, c'était des contractions qui s'accentuent. Mon corps me trahie et est en train de tout faire pour faire sortir bébé... Je refuse, je me tords de douleurs , je supplie pour que ça s'arrête. Ces stupides infirmières m'apporte un médoc pour déclencher les contractions et ouvrir mon col alors que j'agonise déjà, je ne le prendrais jamais. Un doc rentre dans ma chambre , l'échographe, elle veut me faire un toucher vaginal , je refuse mais Elle fait claquer ses gants er me dit c'est obliger ! A la suite elle dit aux infirmières de me donner du ***** et du *****??? Elles sont sérieuses?? Effet =0 , je continue à hurler à la mort... Je souhaite mourir plus que tout, mon coeur est brisé et mon corps me trahie. Mon conjoint assiste impuissant à la scène. Jusqu a ce qu'il doive partir car oui les visite c'est jusque 21h30... il part je hurle car une contraction me transperce. Le matin il vient à 7h je hurle davantage , les contractions me déchirent, je perds beaucoup de sang, il n'y a que 2 infirmières pour tout le service gynéco, personne ne me prépare pour le bloc . Il est 8h , je hurle pour qu'on me tue, trop tard! Il est là entre mes jambes. Je perds une qté de sang jamais vu. Une infirmière fait irruption dans ma chambre , je lui dit que le bébé est entre mes jambes en pleurant toutes les larmes de mon corps . Elle est robotisée et se met, à me faire une toilette , sa réaction est anormale, je lui hurle que mon enfant est entre mes cuisses, et d'un air calme elle me dit attendez je vais vous laver. Je hurle!! Elle me retire ma culotte et ma serviette et constate. Elle se met à hurler et s'écroule à terre en pleurs en répétant qu'elle ne peut pas faire ça. Sa collègue entre dans ma chambre s'occupe d'elle, la sort de la chambre et reste avec elle, moi je hurle à la mort car mon enfant est la derrière moi et que je suis seule avec lui dans cette chambre . Mon conjoint arrive choppe un médecin dans le couloir, ils sont 3 et me regarde dans l'encadrement de la porte , je les supplie de m'aider mais personne ne bouge . Au bout de 3 mins un médecin rentre dans la chambre, je lui dit que je suis en train de faire une hémorragie, il saisit la serviette et me dit qu'il va emmener mon bébé, une 3eme infirmière sort d'on ne sait où me caresse le bras , et fixe la serviette du regard , le médecin l'ouvre une seconde fois et elle voit mon enfant . Elle était mal et à dû partir. Ils sont tous partis d'ailleurs, j'ai demandé à mon conjoint de sortir de la chambre aussi car je ne voulais pas qu'il voit notre enfant dans cet état. J'étais seule et j'entendais les 2 premières infirmières parler, la collègue dire Valérie ne reste pas debout, assied toi on va te ramener chez toi , ne t'inquiète pas . Elles se sont toutes occupées de "Valérie" et mon abandonnée dans ma chambre avec mon bébé.
Plus tard 2 nouvelles infirmières me font ma toilettes pour m'emmener au bloc pour une aspiration des reste de placenta...
J'en ressort sonnée ma première question : ou est mon enfant .. avec un médecin . Ma seconde question : est ce une petite fille ou un petit garçon? C'est trop tôt pour savoir, il paraît...
Vous savez lorsque j'ai dit faire une hémorragie, on m'a répondu non , vous perdez du sang mais ce n'est pas une hémorragie.. Nous sommes lundi j'ai osé regardé le compte rendu : fausse couche spontanée hémorragique, emmenée au bloc d'urgence.
J'ai vécu la pire semaine de ma vie , je n'ai jamais vu 2 fois le même médecin, j'ai eu des avis différents tous les 2 jours et ce qu'ils appelaient surveillance accrue n'était ni plus ni moins que venir me voir tous les 2 jours et me dire ça va aujourd'hui, vous avez des questions?
J'ai eu 3 échos en 8 jours pour une rupture précoce des membranes . La perte de mon bébé je ne m'en remets pas et je ne m'en remettrais jamais, La violence obstetricale subit non plus , aujourd'hui je ne veux plus qu'on me touche , même les caresses réconfortantes de mon conjoint me font trembler , sous la douche j'ai énormément de mal à me savonner car j'ai bcp de mal à toucher mon corps. Cela fait 5 jours mais ma vie est détruite pour toujours. Je dors avec l'écho (la T1) de bébé. C'est tout ce qu'il me reste , ça et les douleurs de mon uterus que je refuse de faire disparaître à coup d'antalgiques , c'est tout ce qu'il me reste .
(Désolée pour la longueur du texte et pour les fautes , je ne relirais pas pour corriger , je ne relirais pas pour la simple raison que je revis chaque nuit cette semaine cauchemardesque, il est 2h du mat je vous laisse , je dois de nouveau aller cauchemarder)
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour Ingrid.
Ton histoire m'a littéralement coupé le souffle. Perdre son enfant est déjà horrible et inimaginable mais dans ces circonstances c'est juste inconsevable de la part des médecins de ne pas te prendre en charge... Où est le professionnalisme ? Je suis assez outrée de leur réaction ! Ce sont des êtres humains certe mais te laisser comme ça ce n'est juste pas possible. C'est eux qui ont choisi ce métier avec ces avantages et inconvénients... Ils doivent de rester professionnel alors pas d'excuse pour eux.
Je suis vraiment navrée de t'accueillir ici. Et j'espère que tu trouveras un peu de réconfort.
Ton histoire m'a bouleverser... je me suis aussi reconnue en lisant la partie vis à vis de ton corps. Bizarrement, j'ai eu l'impression de revivre cette douleur d'il y a quelques mois... Je comprends ce que tu peux ressentir, une forme de dégoût, d'incompréhension... De vide, de manque... C'est juste inimaginable a ce moment là. Mais aujourd'hui avec du recul le temps à fait son travail. Je reprends les reines de mon corps et l'accepte. C'est encore tout ressens pour toi et c'est normal d'être perdu, anéanti... De ne pas imaginer l'avenir... Prends le temps de pleurer ton enfant... C'est important. Mais rassure toi. Le temps apaisera cette douleur mais ne te fera pas oublier votre histoire. Ça te permettra juste de penser à votre petite étoile avec plus de douceur, moins de douleur...
Bénéficies tu d'un suivi psy? Ça peut aider en tout cas moi ça m'a aidé.
C'est encore tout ressens mais Avez vous su ce qui c'était passé ?
Ce n'est pas grand chose, mais je voulais que tu saches que je t'apporte tout mon soutien dans cette terrible épreuve. N'hésite pas à venir ici pour dire ce que tu as sur le cœur. Tu trouveras toujours une oreille attentive et ça peut aussi faire du bien de discuter.
Une douce pensée à toi et à ton étoile
Ton histoire m'a littéralement coupé le souffle. Perdre son enfant est déjà horrible et inimaginable mais dans ces circonstances c'est juste inconsevable de la part des médecins de ne pas te prendre en charge... Où est le professionnalisme ? Je suis assez outrée de leur réaction ! Ce sont des êtres humains certe mais te laisser comme ça ce n'est juste pas possible. C'est eux qui ont choisi ce métier avec ces avantages et inconvénients... Ils doivent de rester professionnel alors pas d'excuse pour eux.
Je suis vraiment navrée de t'accueillir ici. Et j'espère que tu trouveras un peu de réconfort.
Ton histoire m'a bouleverser... je me suis aussi reconnue en lisant la partie vis à vis de ton corps. Bizarrement, j'ai eu l'impression de revivre cette douleur d'il y a quelques mois... Je comprends ce que tu peux ressentir, une forme de dégoût, d'incompréhension... De vide, de manque... C'est juste inimaginable a ce moment là. Mais aujourd'hui avec du recul le temps à fait son travail. Je reprends les reines de mon corps et l'accepte. C'est encore tout ressens pour toi et c'est normal d'être perdu, anéanti... De ne pas imaginer l'avenir... Prends le temps de pleurer ton enfant... C'est important. Mais rassure toi. Le temps apaisera cette douleur mais ne te fera pas oublier votre histoire. Ça te permettra juste de penser à votre petite étoile avec plus de douceur, moins de douleur...
Bénéficies tu d'un suivi psy? Ça peut aider en tout cas moi ça m'a aidé.
C'est encore tout ressens mais Avez vous su ce qui c'était passé ?
Ce n'est pas grand chose, mais je voulais que tu saches que je t'apporte tout mon soutien dans cette terrible épreuve. N'hésite pas à venir ici pour dire ce que tu as sur le cœur. Tu trouveras toujours une oreille attentive et ça peut aussi faire du bien de discuter.
Une douce pensée à toi et à ton étoile
Mamange d'une petite princesse <3 Maëleen <3 Née le 20/05/2018 (23 sa+2)
Tu me manques mon bébé 
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour Ingrid,Ingrid a écrit : ↑22 octobre 2018, 01:41 Je ne suis peut être pas au bon endroit ni même sur le bon site mais j'avais besoin de coucher mon désarroi, la fin de ma vie.
Mon coeur s'est arrêté de battre jeudi dernier lorsque l'échographe m'annonce qu'il n'y a plus d'activité cardiaque ...ce qu'il s'est passé?
Mercredi je profitais encore du soleil sur les quais en faisant des selfies de mon bidou pour papa qui lui était au salon de l'automobile. Je marche doucement et me caresse le ventre , je rentre en me disant que je réitèrerai cette jolie promenade demain. Le lendemain matin , petite prise de sang et petit dej devant la tv , petits gaz , bien désagréable et un autre pour lequel je me lève pour plus d'aisance à m'en débarrasser mais ce n'est pas un vent, je viens de rompre ma poche des eaux .... beaucoup, beaucoup , beaucoup d'eau d'un coup.. j'appelle mon conjoint , lui hurle de rentrer car je viens de perdre les eaux. J'appelle les pompiers qui m'emmènent à l'hôpital et s'en suit une batterie de questions une écho qui révèle que la qté de liquide amniotique est suffisante , ce qui sera contredit par un second médecin. Repos total 1 semaine à l'hôpital ou le manque de personnel se fait cruellement sentir , je vois un médecin tous les 2 jours , ils ne sont pas assez dispo pour venir tous les jours, un matin je supplie un pour qu'on fasse venir un gynéco, il ne viendra jamais , si le lendemain. On me fait écouter les battements de coeur de mon enfant, oufff je suis rassurée. "Vous avez le droit de vous lever pour aller aux toilettes et prendre une douche!" JAMAIS je me leverais , je resterais allongée jusqu'à la fin de ma grossesse , je ne veux pas prendre de risque et perdre le peu de liquide que j'ai, mon conjoint me lave tous les jours.. les jours passent, mercredi on me dit que je pourrai rentrer demain , mes prise de sang sont parfaites, je n'ai aucune infection ouf une victoire de plus! Le soir, je perds des caillots de sang , je panique , je pleure, on me dit que je verrai un gynéco demain matin . Jeudi , jai mal au ventre depuis le matin , mon ventre gonfle et me fait mal puis revient à la normal plusieurs fois , bébé à sûrement hâte de rentrer lui aussi . On va enfin rentrer tous les 3 aujourd'hui mais avant je dois passer une petite écho. Nous sommes jeudi matin cela fait 1 semaine que je suis à l'hôpital, la gyneco vient me chercher pour descendre aux services des urgences à pied, alors que je lui répète que jai mal au ventre, que je n'ai pas posé un pied à terre depuis une semaine et que j'ai du mal à marcher. Elle est tellement froide et dur avec moi ...
Je m'assieds pour l'écho , elle passe sa sonde, ne dit rien , retire sa sobde et me dit: je n'ai pas de bonnes nouvelles , il n'y a plus d'activité cardiaque. A ce moment mon coeur s'arrête, je hurle , supplie mon conjoint de faire qqchose , je lui dit qu'elle s'est trompée. On nous laisse regagner la chambre sans accompagnement , juste mon conjoint me portant et moi hurlant . Nous nous perdons dans les couloirs... noys arrivons à la chambre, je m'éffondre... on vient le parler daspiration prévue pour demain matin au bloc ...mais c'est trop tard le mal de ventre de ce matin n'était pas de l'anxiété, c'était des contractions qui s'accentuent. Mon corps me trahie et est en train de tout faire pour faire sortir bébé... Je refuse, je me tords de douleurs , je supplie pour que ça s'arrête. Ces stupides infirmières m'apporte un médoc pour déclencher les contractions et ouvrir mon col alors que j'agonise déjà, je ne le prendrais jamais. Un doc rentre dans ma chambre , l'échographe, elle veut me faire un toucher vaginal , je refuse mais Elle fait claquer ses gants er me dit c'est obliger ! A la suite elle dit aux infirmières de me donner du ***** et du *****??? Elles sont sérieuses?? Effet =0 , je continue à hurler à la mort... Je souhaite mourir plus que tout, mon coeur est brisé et mon corps me trahie. Mon conjoint assiste impuissant à la scène. Jusqu a ce qu'il doive partir car oui les visite c'est jusque 21h30... il part je hurle car une contraction me transperce. Le matin il vient à 7h je hurle davantage , les contractions me déchirent, je perds beaucoup de sang, il n'y a que 2 infirmières pour tout le service gynéco, personne ne me prépare pour le bloc . Il est 8h , je hurle pour qu'on me tue, trop tard! Il est là entre mes jambes. Je perds une qté de sang jamais vu. Une infirmière fait irruption dans ma chambre , je lui dit que le bébé est entre mes jambes en pleurant toutes les larmes de mon corps . Elle est robotisée et se met, à me faire une toilette , sa réaction est anormale, je lui hurle que mon enfant est entre mes cuisses, et d'un air calme elle me dit attendez je vais vous laver. Je hurle!! Elle me retire ma culotte et ma serviette et constate. Elle se met à hurler et s'écroule à terre en pleurs en répétant qu'elle ne peut pas faire ça. Sa collègue entre dans ma chambre s'occupe d'elle, la sort de la chambre et reste avec elle, moi je hurle à la mort car mon enfant est la derrière moi et que je suis seule avec lui dans cette chambre . Mon conjoint arrive choppe un médecin dans le couloir, ils sont 3 et me regarde dans l'encadrement de la porte , je les supplie de m'aider mais personne ne bouge . Au bout de 3 mins un médecin rentre dans la chambre, je lui dit que je suis en train de faire une hémorragie, il saisit la serviette et me dit qu'il va emmener mon bébé, une 3eme infirmière sort d'on ne sait où me caresse le bras , et fixe la serviette du regard , le médecin l'ouvre une seconde fois et elle voit mon enfant . Elle était mal et à dû partir. Ils sont tous partis d'ailleurs, j'ai demandé à mon conjoint de sortir de la chambre aussi car je ne voulais pas qu'il voit notre enfant dans cet état. J'étais seule et j'entendais les 2 premières infirmières parler, la collègue dire Valérie ne reste pas debout, assied toi on va te ramener chez toi , ne t'inquiète pas . Elles se sont toutes occupées de "Valérie" et mon abandonnée dans ma chambre avec mon bébé.
Plus tard 2 nouvelles infirmières me font ma toilettes pour m'emmener au bloc pour une aspiration des reste de placenta...
J'en ressort sonnée ma première question : ou est mon enfant .. avec un médecin . Ma seconde question : est ce une petite fille ou un petit garçon? C'est trop tôt pour savoir, il paraît...
Vous savez lorsque j'ai dit faire une hémorragie, on m'a répondu non , vous perdez du sang mais ce n'est pas une hémorragie.. Nous sommes lundi j'ai osé regardé le compte rendu : fausse couche spontanée hémorragique, emmenée au bloc d'urgence.
J'ai vécu la pire semaine de ma vie , je n'ai jamais vu 2 fois le même médecin, j'ai eu des avis différents tous les 2 jours et ce qu'ils appelaient surveillance accrue n'était ni plus ni moins que venir me voir tous les 2 jours et me dire ça va aujourd'hui, vous avez des questions?
J'ai eu 3 échos en 8 jours pour une rupture précoce des membranes . La perte de mon bébé je ne m'en remets pas et je ne m'en remettrais jamais, La violence obstetricale subit non plus , aujourd'hui je ne veux plus qu'on me touche , même les caresses réconfortantes de mon conjoint me font trembler , sous la douche j'ai énormément de mal à me savonner car j'ai bcp de mal à toucher mon corps. Cela fait 5 jours mais ma vie est détruite pour toujours. Je dors avec l'écho (la T1) de bébé. C'est tout ce qu'il me reste , ça et les douleurs de mon uterus que je refuse de faire disparaître à coup d'antalgiques , c'est tout ce qu'il me reste .
(Désolée pour la longueur du texte et pour les fautes , je ne relirais pas pour corriger , je ne relirais pas pour la simple raison que je revis chaque nuit cette semaine cauchemardesque, il est 2h du mat je vous laisse , je dois de nouveau aller cauchemarder)
Tout d'abord toutes mes condoléances pour ton petit ange.
Ta peine doit être immense et je pense que personne d'autre que toi ne peut la comprendre telle que tu l'a vécue.
Le récit de ce que tu as vécu est saisissant... Mon cœur s'est serré. Il me semble que tu as dit que c'est ton 2eme enfant ? Les marques d'attention de ton mari sont encore difficiles pour le moment et cela s'entend tout à fait. Peut etre peux tu trouver du réconfort auprès de ton premier ?
En tous cas je te souhaite vraiment bcp de courage. Tu verras qu'ici tout le monde est bienveillant. Tu seras lue et accompagnée dans ta peine. Et surtout n'hésite pas à te faire suivre si cela peut t'aider. Pour ma première ange j'ai été suivie malgré mes réticences. Cela m'a bcp aidée.
Bien affectueusement à ton petit ange et toi.
Rachelle.
Mamange d'Heloïse née à 22+4 SA le 27/02/2015 
Maman d'Antonin né 22/07/2016
Mamange de Jules né à 15+2 SA suite à une Img le 23/10 /2018
Maman d'Antonin né 22/07/2016
Mamange de Jules né à 15+2 SA suite à une Img le 23/10 /2018
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour Ingrid,
Je suis terriblement désolée de ce que tu as vécu, ce n'est pas juste le personnel médical a été totalement incompétent et irrespectueux. C'est une douloureuse épreuve de perdre son enfant et ne pas se sentir soutenue et épaulée ajoute à la peine.
Sache que ce n'est pas grand chose mais il y aura toujours ici des oreilles attentives et compatissants.
N'hésite pas à venir crier, hurler ta peine, tu as le droit, c'est une envie tout à fait légitime.
Pour le rapport au corps, je suis aussi en rupture avec le mien car il m'a trahi en abandonnant mes Petits Amours. Comme dit Nane, petit à petit tu retrouveras ton équilibre. Mais ça prend du temps, je n'y suis pas encore arrivée. Ne te force pas pour les contacts physiques prend ton temps, tu as subi un traumatisme il est normal d'avoir besoin d'une pause.
C'est encore tout récent alors encore une fois prend le temps, tu as perdu ton enfant, ce n'est pas rien, laisse toi vivre tes émotions, avec le temps ça s'apaisera.
N'hésite pas si tu as besoin, bon courage, et douces pensées à ta petite étoile ♥
Je suis terriblement désolée de ce que tu as vécu, ce n'est pas juste le personnel médical a été totalement incompétent et irrespectueux. C'est une douloureuse épreuve de perdre son enfant et ne pas se sentir soutenue et épaulée ajoute à la peine.
Sache que ce n'est pas grand chose mais il y aura toujours ici des oreilles attentives et compatissants.
N'hésite pas à venir crier, hurler ta peine, tu as le droit, c'est une envie tout à fait légitime.
Pour le rapport au corps, je suis aussi en rupture avec le mien car il m'a trahi en abandonnant mes Petits Amours. Comme dit Nane, petit à petit tu retrouveras ton équilibre. Mais ça prend du temps, je n'y suis pas encore arrivée. Ne te force pas pour les contacts physiques prend ton temps, tu as subi un traumatisme il est normal d'avoir besoin d'une pause.
C'est encore tout récent alors encore une fois prend le temps, tu as perdu ton enfant, ce n'est pas rien, laisse toi vivre tes émotions, avec le temps ça s'apaisera.
N'hésite pas si tu as besoin, bon courage, et douces pensées à ta petite étoile ♥
Maman en 2014 
mes Tout Petits Amours : 21-24 Aout 2018

Petit Oisillon 02-2020
Pour mettre des mots sur nos maux :
https://notrefamilleetoilee.wordpress.com
Pour vos Étoiles :
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Re: Mon hurlement de douleur...
Merci pour vos messages de soutien...
Merci et désolée de voir que nous sommes aussi nombreuses dans cette épreuve. Il s'agit bien de mon premier enfant, tant attendu , tant aimé et il le sera toujours. C'est très dur, je n'aurais jamais même dans mes pires cauchemars cru vivre cela...
Merci à vous !
Merci et désolée de voir que nous sommes aussi nombreuses dans cette épreuve. Il s'agit bien de mon premier enfant, tant attendu , tant aimé et il le sera toujours. C'est très dur, je n'aurais jamais même dans mes pires cauchemars cru vivre cela...
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- Messages : 76
- Enregistré le : 07 octobre 2018, 10:03
- Localisation : Moselle
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour Ingrid
Mon coeur s'est serré quand j'ai lu ton message et les larmes me sont monter. Il est déjà horrible de perdre son enfant mais avoir un manque de soutien de négligence du personnel lai encore plus. Je suis comme toi j'ai perdu mon fils il y a 3 semaines et je n'arrive pas à me regarder dans une glace, j'ai eu du mal aussi à accepter que mon conjoint me touche mais au bout d'une semaine je me suis effondrer littéralement et le fait qu'il soit qu'il me prenne dans ses bras ma rassurer. Laisse toi du tant, laisse toi pleurer, hurler , être en colère, ne reffoule pas yes émotions. Tu trouvera ici tous le soutien qu'il te faut et surtout on comprend ta douleur.
Douce penser à ton étoile.
Mon coeur s'est serré quand j'ai lu ton message et les larmes me sont monter. Il est déjà horrible de perdre son enfant mais avoir un manque de soutien de négligence du personnel lai encore plus. Je suis comme toi j'ai perdu mon fils il y a 3 semaines et je n'arrive pas à me regarder dans une glace, j'ai eu du mal aussi à accepter que mon conjoint me touche mais au bout d'une semaine je me suis effondrer littéralement et le fait qu'il soit qu'il me prenne dans ses bras ma rassurer. Laisse toi du tant, laisse toi pleurer, hurler , être en colère, ne reffoule pas yes émotions. Tu trouvera ici tous le soutien qu'il te faut et surtout on comprend ta douleur.
Douce penser à ton étoile.
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- Messages : 4
- Enregistré le : 22 octobre 2018, 13:13
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour,
J ai moi même perdu mon fils le 5 octobre.
Depuis l'annonce de la maladie dont il était atteinte, J ai trouvé beaucoup de réconfort à lire les messages de toutes ces femmes qui ont vécu des choses que je n'aurais pas imaginées il y a 1 mois et demi, quand ma vie n'était pas encore détruite, quand je vivais encore dans l'insouciance que j'envie tellement à celles qui l'ont encore aujourd'hui, dans mon entourage ou dans la rue.
Alors aujourd'hui je n'ai rien de plus à dire que ce qui est dit dans tous vos messages, mais je sais la solitude que l'on vit dans ces moments, et je crois que c'est pour ça, je crois, que je me suis inscrite ce matin sur le forum. Pour pouvoir dire que nous ne sommes pas seules. Même si ça ne ramènera pas mon João, mon premier fils, mon bébé... Même si ça ne ramènera pas vos bébés, vos enfants tant désirés et aimés.
Notre souffrance est intenable, si vive, la plaie est si béante, J ai parfois peur qu'elle ne s'atténue jamais...
J ai moi même perdu mon fils le 5 octobre.
Depuis l'annonce de la maladie dont il était atteinte, J ai trouvé beaucoup de réconfort à lire les messages de toutes ces femmes qui ont vécu des choses que je n'aurais pas imaginées il y a 1 mois et demi, quand ma vie n'était pas encore détruite, quand je vivais encore dans l'insouciance que j'envie tellement à celles qui l'ont encore aujourd'hui, dans mon entourage ou dans la rue.
Alors aujourd'hui je n'ai rien de plus à dire que ce qui est dit dans tous vos messages, mais je sais la solitude que l'on vit dans ces moments, et je crois que c'est pour ça, je crois, que je me suis inscrite ce matin sur le forum. Pour pouvoir dire que nous ne sommes pas seules. Même si ça ne ramènera pas mon João, mon premier fils, mon bébé... Même si ça ne ramènera pas vos bébés, vos enfants tant désirés et aimés.
Notre souffrance est intenable, si vive, la plaie est si béante, J ai parfois peur qu'elle ne s'atténue jamais...
Re: Mon hurlement de douleur...
Ingrid,
ton histoire est très dure. Quel manque de professionnalisme des infirmiers et médecins. Peut être pourrais tu écrire à l'hôpital, dans quelques temps, quand la peine sera moins vive? Parce que oui, la peine s'atténue avec le temps, et c'est très dur à croire quand on vient de perdre son bébé.
Comme beaucoup d'entre nous, je vois une psy tous les 15 jours, pour m'aider à aller mieux. J'avance, doucement. Ca prend du temps.
En cas d'accouchement précoce, nous avons toutes eu cette sensation de trahison du corps. C'est très dur à vivre. Mais vous êtes ensemble, et vus vous soutiendrez l'un l'autre. Tu auras aussi des oreilles attentives dans ce forum. Sans les filles d'ici, je ne serais peut être pas aussi bien aujourd'hui. Nous nous comprenons.
A combien de SA étais tu? Quel suivi te propose l'hôpital? As tu pu voir ton bébé? Je sais que ça aide beaucoup d'entre nous d'avoir pu voir ce petit être.
Nous sommes de tout coeur avec toi.
Bon courage.
N'hésite pas à venir t'épancher ici.
ton histoire est très dure. Quel manque de professionnalisme des infirmiers et médecins. Peut être pourrais tu écrire à l'hôpital, dans quelques temps, quand la peine sera moins vive? Parce que oui, la peine s'atténue avec le temps, et c'est très dur à croire quand on vient de perdre son bébé.
Comme beaucoup d'entre nous, je vois une psy tous les 15 jours, pour m'aider à aller mieux. J'avance, doucement. Ca prend du temps.
En cas d'accouchement précoce, nous avons toutes eu cette sensation de trahison du corps. C'est très dur à vivre. Mais vous êtes ensemble, et vus vous soutiendrez l'un l'autre. Tu auras aussi des oreilles attentives dans ce forum. Sans les filles d'ici, je ne serais peut être pas aussi bien aujourd'hui. Nous nous comprenons.
A combien de SA étais tu? Quel suivi te propose l'hôpital? As tu pu voir ton bébé? Je sais que ça aide beaucoup d'entre nous d'avoir pu voir ce petit être.
Nous sommes de tout coeur avec toi.
Bon courage.
N'hésite pas à venir t'épancher ici.
Maman de Joshua né le 17 février 2015
de Amos né le 17 décembre 2016
et de Hanaé, née sans vie le 28 mai 2018
Ezéchiel né le 1er septembre 2019.
de Amos né le 17 décembre 2016
et de Hanaé, née sans vie le 28 mai 2018
Ezéchiel né le 1er septembre 2019.
Re: Mon hurlement de douleur...
Bonjour Ingrid,
Désolée de t'accueillir ici dans de telles circonstances, ici nous te comprenons, nous avons toutes vécues ce cauchemar auquel on ne s'attendait pas.. Mais ton histoire m'a vraiment touché, j'ai vraiment ressenti ta douleur, sans doute parce que cela ramène mes propres souvenirs douloureux, même si je n'ai pas vécu cet épisode de ma vie de la même façon.. On voit bien à quel point tu aimes ton petit ange.. Pour le moment tout te semble vide et sombre, mais nous sommes là pour te soutenir, avec le temps ta peine te semblera moins vive, il y aura des hauts et des bas mais ton petit ange sera toujours dans ton cœur et veillera sur toi et te donnera la force d'avancer..
Je te souhaite beaucoup de courage prend soin de toi
Douces pensées à nos petits anges
Désolée de t'accueillir ici dans de telles circonstances, ici nous te comprenons, nous avons toutes vécues ce cauchemar auquel on ne s'attendait pas.. Mais ton histoire m'a vraiment touché, j'ai vraiment ressenti ta douleur, sans doute parce que cela ramène mes propres souvenirs douloureux, même si je n'ai pas vécu cet épisode de ma vie de la même façon.. On voit bien à quel point tu aimes ton petit ange.. Pour le moment tout te semble vide et sombre, mais nous sommes là pour te soutenir, avec le temps ta peine te semblera moins vive, il y aura des hauts et des bas mais ton petit ange sera toujours dans ton cœur et veillera sur toi et te donnera la force d'avancer..
Je te souhaite beaucoup de courage prend soin de toi
Douces pensées à nos petits anges
Mag
Maman 2 fois~puis Mamange de notre tout petit Mehdi parti aux anges suite à une Img à 33+3 Sa le 7 août 2018 je t'aime mon bébé d'amour


Maman 2 fois~puis Mamange de notre tout petit Mehdi parti aux anges suite à une Img à 33+3 Sa le 7 août 2018 je t'aime mon bébé d'amour
Re: Mon hurlement de douleur...
Merci à tous, j'ai vu un psy aujourd'hui... que c'est dur de revivre cela , de devoir s'expliquer, de devoir expliquer ce que l'on ressent..de mourir une nouvelle fois à chaque parole , à chaque flashback. J'étais à 3 mois de grossesse. J'avais réussi à survivre à l'hypermesis gravidarium et il ne nous restait plus que l'avenir devant nous... c'était nous face au monde entier et maintenant c'est moi et ma peine.
Merci encore ...
Merci encore ...