A notre petit Ange parti le 6 mars 2016

[maevalol35]

Cela va bientot faire 2 mois que notre bebe est parti mais c est seulement aujourd hui que je trouve le courage de raconter notre malheureuse histoire, son histoire. Je suis tombee enceinte fin octobre 2015, grossesse desiree. J ai decouvert ma grossesse suite a de violent maux de ventre que j avais attribuer a une consultation chez mon osteo quelques jours auparavant puis retard de regles je fais le test je suis enceinte super nouvelle! Ces maux de ventre ne m ont pas vraiment quitter durant toute ma grossesse, a intensite diverse j ai commence a avoir des petites contractions assez tot vers 2 mois puis des saignements. Noel nous reunissons nos familles pour leur apprendre la bonne nouvelle, c est le bonheur. Tout le monde se projette deja avec impatience avec bebe. Les saignement continuent je consulte plusieurs fois en urgence on me decouvre un ectropion qui pour le medecin provoque les saignment pas d inquietude c est benin. J ai tout de meme passe pres de 6 echo en 4 mois car mes douleurs et les saignements m inquietait beaucoup mais on m a toujours dit que tout etait parfait pas de decolement ni d hematome au niveau du placenta en effet a l echo bebe allait bien bougeait bien aucun probleme. Plus le temps avancait plus ca devenai douloureux mais aucun medecin n a juge bon de m arreter jusqu a ce 3 mars ou tout a bascule je rentre du travail epuise je pend un bain car contraction assez douloureuse et puis on va au urgence dans la salle d attente on se disai avec mon conjoint qu on venait encore pour rien mais au moment de la consultation l interne fait l echo mais y passe be1ucoup de temps et semble soucieuse et surtout tres silencieuse... le verdict tombe il n y a plus de liquide! Elle va voir en urgence le gyneco de garde qui est en train de pratiquer un accouchement et revient en nous expliquant qu au vue de la situation le bebe ne pourrait pas se developpper normalement j en suis a 20 semaine et qu il vont m hospitaliser et refaire une echo le lendemain pour verifier... mais la deja plus d espoir on m envoie en service mater mais des en arrivant les sages femmes s excuse parce que je vais entendre pleurer les autres bebes. Et la c est la fin du monde on comprend que notre bebe ne pleurera jamais... l echo suivante confirme le diagnostic... notre bebe vit toujours nous devons prendre une decision essayer de le garder jusqu a 22semaines pour pouvoir essayer de le sauver au vue de tres lourde sequelles voir tres peu de chance de survie car oui avant 22 semaine rien ne peut etre tente pour sauver vtre bebe il le laisse partir... et puis il s est averer que les marqueurs infectieux etait trop mauvais pour que je puisse le garder, c est trop dangereux pour ma vie. La decision est donc prise le jour meme de m administrer les premier comprimer pour accoucher le plus rapidement possible. Le lendemain on m emmene en salle daccouchement ou on me pose la peri et la suite de traitement mais c est seulement a ce moment qu on me met fqce a la realite que je vais perdre mon bebe, si on veut le declarer, une autopsie, une inumation... le voir. J ai accouche quelques h plus tard, je n ai pas souhaite voir mon bebe car j avais peur, le lendemain matin je voulais le voir pouvoir lui dire au revoir ce que je n ai pas eu le temps de faire mais on m a expliquer que c etait trop tard et que vu que j avais choisi et signe pour l autopsie et surtout parce qu il avait moins de 22 semaines je ne pourrais pas recuperer il sera incinerer et reposera dans un jardin du souvenir a plus de 200km de chez moi.
Je n ai aujourd hui pas de reponse sur ce qui a provoquer cette rupture, ni meme quand elle est survenue car du fait de mes importants saignements je ne m en suis pas rendu compte. La suite de cette accouchement a aussi ete tres complique d un point de vue physique j ai eu une infection (qui est peu etre la cause de cette rupture) et j ai toujours a ce jour des douleurs au bas ventre avec de temps a autre des contractions et d un point de vue moral je ressent un setiment de culpabilite immense de ne pas avoir pu dire au reviir a mon enfant un sentiment d abandon, j ai vraiment l impression q on me l a enlever... mon deuil en est d autant plus dur. Ce petit bebe, notre petit garcon, nous avons decide de l appeler Ange. Car c est comme tous les votre un ange parti trop tot!
Desole je me rends compte que je vais vous publier un roman mais j avais besoin d en parler a des personnes qui me comprendront et ne me repondront pas comme on pu faire certain medecin " c est pas grave vous etes jeune vous aurez le temps d en avoir d autre!"

[Amandine17]

Bonsoir,
c'est très difficile ce que vous venez de vivre un conseil faite vous suivre car mentalement c'est très difficile de vivre avec dans sa tête un enfant qu'on ne verra plus jamais et quand on a aucun endroit de recueillement.
Nous avons perdu notre petite fille à 39 semaines de grossesse et je ne suis pas fait suivre et nous n'avons pas eu la force de s'occuper de son enterrement et je m'en veux énormément car je n'ai pas d'endroit pour me recueillir quand j'en ai besoin surtout à sa date d'anniversaire. je regarde les seules photo que j'ai d'elle et je pleure.

Je vous comprend ce manque que vous avez et l'incompréhension de la perte de son petit ange.
J'espère surtout que les médecins vont se préoccuper surtout ce votre mal au ventre quotidien et de chercher pourquoi et surtout que vous allez vivre comme nous une autre grossesse pour cette fois ci avoir votre bébé avec vous dans vos bras à la naissance.

Courage à vous et vous n’êtes pas seule.

Amandine

[Maman de Manon]

Bonsoir maeva.
DSL de t'accueillir ici. Ton histoire est touchante, je comprends ton ressenti. Ne pas avoir pu lui dire au revoir, ou que tu l'aimais, c'est très dur à vivre. On est toutes ici parce qu'on a perdu nos anges. Sache que si tu as besoin on est là pour t'aider t'ecouter te soutenir.
Si vraiment tu ressens le besoin, essaie d'aller voir un psy. Sa peut t'aider à avancer.
Ce qui est de ta santé, j'espère qu'il vont vite régler tes pb de santé qui ne doivent pas t'aider non plus à surmonter ce mal.

Pensée à nos anges