J'écris dans ce chapitre, bien qu'en parallèle je me "déverse" dans les nouveaux arrivants (IMG de mon petit Hugo) où j'ai écrit et le jardin du souvenir (mon petit garçon, mon petit lion) .
Oui malgré la douleur, la vie continue, elle s'impose même ! C'est tous les jours un combat mais je n'ai pas tendance à me laisser aller. Des fois je ris, des fois je pleure, mon humeur change en 2 secondes...et c'est fatiguant.
Donc ma devise : pas de cachet, faire ce qu'on peut mais faire (même les choses les plus simples) avoir le droit de pleurer dans son coin. Et voilà, je suis seule à la maison mais tout ça rempli bien les journées.
Je me lève à 7:00 pour ma fille que j'emmène a l'école, je me confronté vaillamment à toutes les mamans compatissantes, je reçois ou accompagné ma fille aux goûters pour préserver sa vie sociale, je bricole, jardine, rangé la maison. Je cuisine, je m'occupe des papiers. J'emmène ma fille à la cueillette et autres sorties..
Et puis je contiens ma colère envers mon chéri que j'adore malgré tout. Figurez vous que, selon lui, je suis "inconsistante" et plutôt pas courageuse ! Qu'il faut qu'il soit fort pour nous 2...soit....donc je peux pleurer mon fils tranquille alors ? Puisqu'il s'occupe de tout ??? Ah non pardon, il dit ce qu'il y a à faire et quand il faut le faire...ça doit être ça "faire preuve de consistance"
Et oui je me sens inconsistante, vu qu'il manque une partie de moi
ce qui évidemment n'est pas son cas puisque même si on oublie pas, Hugo n'a pas"existé" dans notre maison donc pas de place pour lui. C'est si violent pour moi que , du coup, je le fais exister par tous les autres moyens...c'est aussi mon rôle de maman. Donc inconsistante pas sûre et défaillante, sûrement pas ! J'ai beau avoir un problème de culpabilité et de dévalorisation mais pas ce lui là...Une belle dose d'énergie
à toutes les mam'anges courageuses que vous êtes.On ne sait pas pourquoi la vie nous impose de telles épreuves mais il faut pourtant continuer
